François Fillon affirme qu'il n'y aura pas de troisième plan de rigueur
Invité de France 2, le Premier ministre a réagi à la décision de Standard & Poor's de mettre la note de solvabilité de la France sous surveillance.
"Nous faisons tout pour conserver notre triple A. Nous avons pris des engagements en ce sens vis-à-vis de l'Europe. Mais le gouvernement ne prendra pas de mesures qui iront à l'encontre de la croissance : il n'y aura pas de troisième plan de rigueur" à cause de la décision de Standard & Poor's de mettre la note de solvabilité de la France sous surveillance, a affirmé le Premier ministre sur le plateau de David Pujadas, au 20 heures de France 2 mardi 6 décembre.
François Fillon n'a toutefois pas exclu d'autres mesures d'austérité si la situation l'imposait, mais en fonction de la "réalité de la croissance" du premier et du deuxième trimestre de 2012.
"Il ne s'agit pas de compter les points entre la France et l'Allemagne, il s'agit de sauver l'euro. Il n'y a pas une discipline allemande et une discipline française", a-t-il également affirmé.
Une hausse du prix du gaz inférieure à 5 %
Pour justifier sa décision, le Premier ministre a expliqué que les Français ont déjà été mis à contribution pendant la crise. C'est dans cette optique qu'il a dit souhaiter que la hausse du prix du gaz qui interviendra en janvier soit inférieure à 5 %. "Je ne me résous pas à une augmentation de 10 % du prix du gaz en janvier. Je le dis clairement, je ne l'accepterai pas" car "elle ne serait pas supportable" pour les ménages français.
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