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Environnement : la culture de la violette en danger

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Environnement : la culture de la viollette en danger
Environnement : la culture de la viollette en danger Environnement : la culture de la viollette en danger (FRANCE 2)
Article rédigé par franceinfo
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Autrefois emblême de la ville de Toulouse, la violette pourrait aujourd'hui disparaître. De nombreuses initiatives tentent d'inverser la tendance.

La violette est associée à la ville de Toulouse depuis le XIXe siècle. Une fois par an, une fête lui est consacrée. Mais cette année, les amateurs sont nostalgiques, car la fleur emblématique est en train de disparaître de la ville rose. Jusque dans les années 50, sa culture faisait vivre près de 600 horticulteurs. D'octobre à mars, les bouquets fleurissaient les kiosques et les trottoirs de la ville. La fleur s'exportait alors en Angleterre ou en Russie. Elle se faisait aussi parfum ou bonbons cristallisés. Mais la violette ne résistera pas à l'hiver rigoureux de 1956.

Quelques irréductibles

Aujourd'hui, c'est dans l'arrière-pays niçois que la violette se cultive presque exclusivement. Marcel Quentin est l'un des quatre agriculteurs en activité. Payé au kilogramme, il lui faut deux heures pour en récolter deux. Un métier peu rentable qui n'attire pas les nouvelles générations. Pour éviter de voir la culture de la violette disparaître de l'Hexagone, des serres municipales se multiplient à Toulouse. Elles produisent près de 2000 pieds tous les ans. Autre initiative : celle du chercheur Thierry Talou, qui tente d'identifier les propriétés cosmétiques de la feuille de violette. Cela pourrait redynamiser l'industrie locale. L'étude d'un partenariat public/privé avec un financement de la région et de la mairie devrait durer trois ans. Avec elle un fol espoir : celui de relancer la culture de la violette sur les terres toulousaines.

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