Cet article date de plus de neuf ans.

Vidéo Bientôt une loi pour encadrer la mort numérique

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Droit à l'oubli : bientôt une loi pour encadrer la mort numérique
Droit à l'oubli : bientôt une loi pour encadrer la mort numérique Droit à l'oubli : bientôt une loi pour encadrer la mort numérique (France 3)
Article rédigé par France 3
France Télévisions

Le vote de la loi est prévu pour 2016. L'article 20 permet d'organiser, de son vivant, les conditions de conservation de ses données.

Après la mort, parfois la vie continue. Sur internet, il peut être difficile de disparaître : anniversaire, données personnelles et photos continuent de circuler. "On a eu ici un jeune qui est décédé. Il avait des amis étudiants. En ouvrant son compte Facebook, j'ai vu apparaître la photo de cet étudiant pour me dire que c'était son anniversaire. Il était décédé depuis un an", raconte Olivier Ertzscheid, enseignant chercheur à l'IUT de la Roche-sur-Yon.

Fermer les profils sur les réseaux sociaux

Certains acteurs du numérique ont mis en place des procédures pour fermer les profils des défunts, mais il reste encore les liens sur les moteurs de recherche. Me Marie-Pierre Lhopitalier, avocate spécialisée dans le droit du numérique, a défendu des enfants gênés par des données concernant leur mère décédée qui avait été condamnée pour escroquerie. "Ça venait tout de suite. Quand ils avaient un entretien de stage, on leur posait systématiquement la question."

La loi "Informatique et Libertés" remonte à 1978, pour la faire évoluer, un projet de loi a été soumis, aux internautes par Axelle Lemaire, Secrétaire d'État chargée du Numérique. L'article 20 prévoit que toute personne, de son vivant, puisse organiser les conditions de conservation de ses données. En attendant le vote prévu en 2016, il est toujours possible de désigner un proche pour les effacer sans oublier de lui donner les codes d'accès. Il n'est pas si facile de se retirer du monde virtuel.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.