Dominique Strauss-Kahn s'était ouvert de ses craintes fin avril auprès de journalistes de Libération
Sans dire formellement s'il était candidat aux primaires, DSK avait évoqué, lors d'un déjeûner le 28 avril à Paris, les principales difficultés qu'il s'attendait à devoir surmonter durant sa campagne.
Il en voyait "trois, dans cet ordre": "le fric, les femmes et ma judéité", écrit Antoine Guiral lundi dans Libération.
Mais son développement avait démarré par les femmes. "Oui, j'aime les femmes... Et alors ? (...) Depuis des années on parle de photos de partouzes géantes, mais je n'ai jamais rien vu sortir...Alors qu'ils les montrent!", avait déclaré le patron du FMI.
DSK avait alors évoqué une scène où il demandait à Nicolas Sarkozy "d'arrêter de le salir sur sa vie privée".
Puis il s'était mis à imaginer "une femme violée dans un parking et à qui on promettrait 500.000 ou un million d'euros pour inventer une telle histoire".
Celui qui était donné ces dernières semaines par les sondages comme la meilleure chance de victoire du PS pour 2012, est précédé depuis plusieurs années d'une réputation sulfureuse concernant les femmes.
Jean Quatremer, correspondant de Libération à Bruxelles, avait été le premier, dès 2007, à évoquer "le seul vrai problème de Strauss-Kahn", son "rapport aux femmes". Lundi, dans Libé, répondant à des questions d'internautes, il explique avoir pu, entre 1997 et 1999, "assister à plusieurs reprises à son comportement à l'égard de certaines femmes qui m'a particulièrement choqué". Il dit aussi avoir disposé "de plusieurs témoignages de consoeurs qui avaient fait l'objet de comportements "inappropriés" de DSK."
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