D'après l'Unef, 31 universités sont hors-la-loi en France
Dans un rapport publié par "Europe 1", le syndicat étudiant accuse ces établissements de faire payer des frais supplémentaires illégaux aux inscrits.
L'université ne coûte pas la même chose pour tout le monde. Le syndicat étudiant Unef (Union nationale des étudiants de France) écrit dans un rapport publié par Europe 1, mardi 17 juillet, que trente-et-un établissements universitaires font payer des frais supplémentaires aux inscrits. Des frais qui sont en théorie interdits, mais qui sont présentés comme des "frais de dossiers" ou "de scolarité". Dans les facs et les écoles d'ingénieurs françaises, le montant des frais d'inscription est fixé par décret : 181 euros en licence, 250 euros en master.
"La plus mauvaise élève est l'université de Grenoble II, et plus précisément l'Institut d'administration et d'entreprise (IAE), une sorte d'école publique de management", détaille le site de la radio, "avec jusqu'à 800 euros de frais en plus du diplôme national. L'établissement est coutumier du fait : Grenoble II était déjà pointée du doigt l'an dernier et a même été condamnée il y a trois ans".
40 universités hors-la-loi en 2011
La deuxième université hors-la-loi du palmarès est l'IAE de Paris, dépendant de la Sorbonne, avec 750 euros facturés en plus. "Suivent ensuite l'université de Lille II (700 euros), l'Ecole des Ponts et Chaussées (676 euros), l'université de Strasbourg (600 euros), l'IAE de Toulouse (575 euros) et l'université de Mulhouse (400 euros)", écrit Europe 1.
Mais l'Unef voit également un point positif dans l'enquête qu'elle a menée. En 2011, le nombre des universités françaises pratiquant ces frais illégaux était de quarante, soit neuf de plus qu'en 2012.
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