Du général de Gaulle à Sarkozy, 55 ans de discours politiques en Corse
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Depuis les années 60, les hommes politiques français ont été questionnés sur l'avenir de la Corse et sa relation avec la France. A l'occasion du discours d'Emmanuel Macron à Bastia, retour sur 55 ans de diplomatie avec les Corses.
Emmanel Macron s'est prononcé mercredi 7 février sur la question corse et sur sa vision politique de l'île à Bastia (Haute-Corse). Avant lui, de nombreux présidents, de Pompidou à Chirac, ont su jouer les équilibristes en évoquant la question corse. Comme Georges Pompidou à Ajaccio (Corse-du-Sud), le 15 août 1969 : "Nous avons connu depuis quelque 200 ans beaucoup de régimes. Mais à travers tous ces régimes s'est créée l'unité nationale", explique le deuxième président de la Ve République.
Charles de Gaulle taquin
"Le peuple corse, composante du peuple français, fait partie de la République Française mais doit construire son avenir dans un cadre institutionnel profondément rénové", souligne François Mitterrand le 13 juin 1983 à Sartène (Corse-du-Sud). Mais il y en a un qui a osé évoquer sur le sol corse le mot "autodétermination". C'est Charles de Gaulle, le 7 novembre 1961 à Bastia. Mais il parlait... des Algériens.
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