Six chasseurs tués dans des accidents la saison dernière, selon l'Office français de la biodiversité

Les accidents de chasse sur la dernière saison ont causé la mort de six personnes, selon le bilan publié mercredi 23 août par l'Office français de la biodiversité (OFB). Aucun non-chasseur n'a été tué. Au total, il y a eu 78 accidents de chasse, c'est-à-dire toute blessure corporelle survenue par arme à feu dans le cadre d'une action de chasse.

Ces chiffres confirment un maintien à des niveaux "historiquement bas" de l'accidentologie à la chasse : 90 accidents, dont huit mortels, avaient été recensés en 2021-2022, et 80 accidents dont sept mortels la saison précédente. Mais la présence de trois non-chasseurs parmi les victimes des deux saisons précédentes avait remis la chasse au cœur du débat public, notamment pendant la dernière campagne présidentielle quand des candidats de gauche avaient réclamé son interdiction durant le week-end et les vacances.

L'OFB se félicite de "l'effet durable" des efforts de sécurité réalisés depuis 20 ans. Les chiffres de l'année écoulée "s'inscrivent dans la tendance des vingt dernières années, qui se caractérisent par une baisse de 80% des accidents mortels et de 62% des accidents", note l'organisme.

"Les efforts réalisés depuis deux décennies par les chasseurs, par leurs partenaires, par l'Etat et l'OFB semblent avoir un effet durable sur l'accidentologie à la chasse."

L'Office français de la biodiversité

L'OFB relève que le recul du nombre d'accidents intervient alors que "le mode de chasse le plus accidentogène", à savoir les "prélèvements de grand gibier", connaît "une augmentation très forte" sur la saison écoulée, "avec plus de 1 500 000 animaux prélevés, dont 800 000 sangliers, soit une augmentation de plus de 50% en 20 ans".