Cet article date de plus d'un an.

Teknival dans l'Indre : 200 gendarmes déployés chaque jour jusqu'à dimanche, annonce la préfecture

10 000 "teknivaliers" sont réunis dans la commune de Villegongis (Indre), malgré une interdiction préfectorale. Le parquet a ouvert une enquête sur l'organisation de ce rassemblement.
Article rédigé par franceinfo - France Bleu Berry
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1 min
Le préfet de l'Indre, Stéphane Bredin, serre la main des pompiers lors du teknival organisé le 18 mai 2023 à Villegongis, malgré l'interdiction de la préfecture. (GUILLAUME SOUVANT / AFP)

200 gendarmes vont être déployés pendant toute la durée du Teknival de Villegongis (Indre), jusqu'à dimanche prochain, a annoncé jeudi 18 mai le préfet du département Stéphane Bredin lors d'une conférence de presse à laquelle France Bleu Berry a assisté, au lendemain de l'arrivée d'environ 10 000 festivaliers sur un domaine privé de la commune.

La procureure de la République de Châteauroux, Agnès Aubouin, a annoncé à France Bleu Berry l'ouverture d'une enquête sur l'organisation de ce rassemblement, qui avait été interdit par un arrêté préfectoral. La procédure est automatique.

Du renfort de Marseille et des départements limitrophes

Parmi les forces de l'ordre mobilisées, 120 sont des gendarmes mobiles venus de Marseille et de Blois, a précisé le préfet de l'Indre qui s'est rendu à Villegongis en fin d'après-midi ce jeudi. Les gendarmes de l'Indre ont également reçu du renfort de gendarmeries des départements limitrophes. Par ailleurs, un poste de commandement s'est installé à côté de la mairie de Villegongis, tandis qu'un poste de secours a été installé pour pouvoir prendre en charge les festivaliers qui en auraient besoin. Il est géré par les pompiers et le Samu.

Selon les organisateurs, onze associations et 130 bénévoles sont présents lors de ce Teknival afin d'informer les participants sur les risques liés à la prise de stupéfiants et d'alcool, et des tests d'alcoolémie sont mis à disposition.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.