Pêche : la prolifération du poulpe dans les eaux bretonnes nuit aux coquillages
Tony Samseu et ses collègues pêcheurs partent en mer, avec pour objectif de trouver du poulpe, leur nouvelle activité. Avant, ils pêchaient des coquillages, mais l’animal prolifère sur les côtes bretonnes et dévorent les coquilles Saint-Jacques. Dans la cabine, le capitaine a les yeux rivés sur ses cartes. Pour les coquillages, l’arrivée du poulpe, cinq kilos en moyenne et plus d’un mètre de long, n’est pas une bonne nouvelle
La crainte de la disparition de certains métiers
L'espèce se multiplie très vite et emporte tout sur son passage. “Un homard est entré dans le casier, le poulpe est entré aussi et a mangé le homard. Ce qui se passe dans le casier avec le homard, il doit se passer la même chose au fond”, relève Tony Samseu. La situation est encore plus dramatique pour les pêcheurs de coquilles Saint-Jacques. “La crainte est que la diversité des métiers diminue, parce qu’on n’ait plus que le poulpe à pêcher”, expose Morgane Ramonet, chargée de mission au comité de pêches du Finistère. La présence du poulpe sur les côtes bretonnes est certainement due au réchauffement climatique.
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