C'est la nouvelle tendance pour les voleurs : le vol de pots catalytiques sur les véhicules. Pour Yohann Lachivert, un garagiste situé à Paimpol (Côtes d'Armor), ce n'est pas la première fois que cela se produit. "Cela commence à coûter cher [...], tout est à refaire, et puis le client n'est pas très content non plus", explique-t-il aux journalistes de France Télévisions. Même constat dans un autre garage de la ville, où les voleurs se sont introduits par effraction. Expérimentés, ils se sont attaqués à des véhicules où les pots catalytiques seraient plus accessibles et plus simples à dérober.Un mode opératoire qui ne change pasLes voleurs de pots catalytiques agissent systématiquement de la même façon. L'affaire est surveillée par la gendarmerie, qui mène l'enquête et qui a pu bloquer des filières d'exportation en provenance des pays de l'Est. "Les malfaiteurs viennent rechercher des métaux précieux, qui sont à la fois le platine, le radium et le palladium", explique Alban Nogues, commandant de compagnie de la gendarmerie de Lannion (Côtes d'Armor). Certains de ces métaux valent très cher, comme le radium, dont la valeur à l'once est six fois plus élevée que celle de l'or : près de 7 200 euros pour 30 grammes de radium.