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Disparues de Pontcharra : pas de remise en liberté pour Yves Châtain

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Disparues de Pontcharra : pas de remise en liberté pour Yves Châtain
Disparues de Pontcharra : pas de remise en liberté pour Yves Châtain Disparues de Pontcharra : pas de remise en liberté pour Yves Châtain
Article rédigé par France 3 - N. Perez, M. Selli, S. Malin
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L’homme qui a avoué le meurtre prescrit de Marie-Thérèse Bonfanti, 36 ans après les faits, n’en a pas fini avec la justice. Les enquêteurs le soupçonnent d’être responsable d’autres disparitions.

Il aura fallu 36 ans pour que la disparition de Marie-Thérèse Bonfanti soit élucidée. En mai 2022, Yves Châtain, voisin de l’époque, est interpellé. Il avoue l’avoir tué et enterré son corps. L’affaire trop ancienne, est prescrite et le suspect demande à être remis en liberté. La justice s’y est opposée, jeudi 10 novembre, le temps d’identifier les restes humains restés près de chez lui. "C’est une excellente nouvelle bien que ce soit une bataille qui est gagnée, pas encore la guerre", avance Maître Bernard Boulloud, avocat de la famille Bonfanti.

L’ouverture d’une nouvelle enquête demandée


La question demeure de savoir si Yves Châtain est à l’origine d’autres disparitions. Dans les années 80, au moins six jeunes femmes se sont mystérieusement volatilisées dans le secteur de Pontcharra (Isère), autour de la maison cossue où demeurait le suspect. "Tout le monde désigne Châtain comme étant un potentiel acteur de ces différentes affaires. Il explique qu’il a des pulsions de violence, et qu’il faut qu’il frappe", souligne un ancien commissaire, qui a refait toute l’enquête sur les disparues de Pontcharra. L’avocat des familles de victimes demande l’ouverture d’une nouvelle enquête sur ces disparitions.

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