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3 Français retenus au Brésil sous l'accusation d'avoir mis en danger un vol de la Cie TAM vont regagner la France

Après deux mois et demi d'épreuves, ces trois Français vont regagner la France avec une simple amende pour deux d'entre eux et un acquittement pour le troisième.
Article rédigé par France2.fr
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les français retenus au Brésil libérés (France 3)

Après deux mois et demi d'épreuves, ces trois Français vont regagner la France avec une simple amende pour deux d'entre eux et un acquittement pour le troisième.

Michel Ilinskas, 61 ans, et Antonio Nascimento, 64 ans, deux retraités, ont été condamnés à verser 2.800 dollars et 1.400 dollars, respectivement. Le troisième accusé, 54 ans, Emilie Camus, a été acquitée et regagnera la France dès mercredi tandis que les deux autres espéraient quitter le Brésil jeudi après avoir payé l'amende.

"Ce verdict marque pour moi le retour à la liberté", a déclaré Michel Ilinskas. Néanmoins il a estimé que l'amende lui semblait "injustifiée parce que le procès n'a pas réfleté le contenu réel de ce qui s'est passé dans cet avion". "Ce qui est important pour moi est de rentrer en France" a ajouté le retraité.

Le juge Alessandro Diaferia a indiqué avoir tenu compte de leurs revenus "non privilégiés" pour fixer le montant de l'amende. Le juge a aussi pris en compte le fait qu'ils n'avaient pas d'antécédents criminels.

M. Ilinskas qui avait été également accusé d'avoir résisté et d'avoir insulté la police encourait jusqu'à neuf ans de prison.

Les trois passagers avaient été arrêtés le 7 décembre 2009 après avoir été désignés comme des fauteurs de troubles par l'équipage de la TAM. Ils sont restés emprisonnés pendant plusieurs jours après l'incident puis ont été libérés sous caution, avec leurs passeports confisqués, jusqu'à la date du procès.

Devant le juge, ils avaient affirmé qu'un grand nombre de passagers français qui devaient quitter le 6 décembre Sao Paulo pour Paris avaient paniqué quand des problèmes techniques inexpliqués avaient retardé le décollage de trois heures. La TAM avait annulé le vol après avoir demandé à la police de l'aéroport de monter à bord et d'arrêter les Français, les accusant d'avoir mis en danger le vol en menant une rébellion et en essayant d'entrer dans le cockpit, un délit passible de cinq ans de prison.

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