Football : polémique sur la sécurité
"La responsabilité est partagée", a estime le directeur du PSG. Il a fait allusion aux nombreuses réunions de préparation. La droite réclame aussi la démission du préfet de police.
Ce soir, de nombreuses questions. Pourquoi ce choix du Trocadero.
Le choix du lieu a été fixé par les dirigeants du club avec la préfecture de police, dans la mesure où le Trocadero est un espace géré par l'Etat. En tant que maire de Paris, je n'avais pas a décider.
Une question de prestige aussi pour le PSG.
Le symbole de Paris, c'est la tour Eiffel, qui est dans la marque du PSG, il était donc légitime de faire partager au plus grand nombre ce moment de la vie du club.
Pouvait-on anticiper les débordements ? Dimanche soir, un rassemblement improvise s'est tenu sur les Champs-Elysées. De violents affrontements entre forces de l'ordre et manifestants. Plusieurs réunions se sont tenues à la préfecture, mais pour les syndicats de policiers l'événement a été mal évalué.
Les services de renseignement ont sous-estime la menace, les services de maintien de l'ordre avaient été confronté la veille a ces casseurs. On savait qu'ils reviendraient. Il y aurait dû avoir des contrôles en amont, notamment en banlieue.
Sur place, le dispositif de sécurité était-il adapté ? Au total, 800 policiers sont mobilisés soit un pour 19 supporters. Selon certains témoins, à partir de 20h30, des groupes d'émeutiers ont pris la direction des Champs-Elysées. Les CRS aussi, laissant le champ libre aux dégradations. Cet après-midi, la polémique a gagné l‘Assemblée.
M. Le Ministre, vous êtes le responsable de l'ordre public.
On ne vous entend pas concernant les coupables. Les ultras et les casseurs sont les responsables, oui! L'ordre a change de camp, ici c'est l'ordre qui est soutenu.
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