Feuilleton 5/5 : "Une passion de château"
Suite et fin du feuilleton sur les spendeurs de Vaux-le-Vicomte. Le château a été imaginé par le surintendant Fouquet. Il avait invité Louis XIV à la somptueuse fête inaugurale, en 1661, mais le roi en a pris ombrage et a fait emprisonner son ministre des Finances. Une journée historique que des passionnés revivent chaque année.
Précédemment, nous avons assisté aux préparatifs de deux amies costumières, Olympe et Fanny. Pour répondre au thème lancé par Vaux-le-Vicomte, elles ont créé chacune un costume 17e siècle. C'est le grand jour pour les amoureux du Grand siècle. Il y a les spectateurs et les passionnés. Fanny et Olympe ont confectionné leurs costumes avec amour. C'est un travail d'un an pour Olympe. Tout à la main avec des matériaux d'époque, comme le rotin qui arme son corset.
Je suis stressée parce qu'on est en retard.
Les férus d'Histoire peuvent s'imaginer revivre cette fameuse fête où Fouquet a invité Louis XIV. Il n'a réussi qu'à l'indisposer à force de luxe, jusqu'à signer sa perte Jean-Charles de Vogué, l'un des héritiers du château est l'arbitre des élégances. Accompagné de sa famille, il repère costumes et déjeuners sur l'herbe.
Un ticket pour participer au concours du plus beau pique-nique. C'est un tout, les costumes, les couleurs de la nappe. La recherche dans les assiettes.
Vous êtes belle.
Merci beaucoup. On passe pour élire le plus joli pique-nique.
L'authenticité jusque dans les gâteaux. Certaines vocations sont nées grâce au cinéma.
Je suis passionnée de cette époque depuis que j'ai vu le film "Marie-Antoinette". J'ai voulu reproduire cet esprit champêtre qu'elle faisait à Trianon.
Le jeune châtelain propose à Fanny de participer à son jury.
Si ça ne vous dérange pas.
Merci, pour l'honneur alors.
A 15h30, à tout à l'heure.
Les brocarts, les satins, les plumes et autres dentelles se pressent pour concourir.
Vous êtes superbes les filles, très jolis costumes.
Création de Caroline Barral.
Je suis un soldat romain.
L'ombrelle, j'ai essayé de la customiser.
Des costumés m'ont dit que c'était un moment exeptionnel pour eux, parce qu'ils aimaient revivre cette période. S'ils pouvaient vivre à cette période, ils le feraient. Ce n'est pas notre volonté. Notre volonté est de faire vivre ce lieu.
Vous vous préparez aussi derrière.
Rêve de princesse, amour du costume ou nostalgie de l'Ancien régime, qu'importe. La fête est organisée comme un investissement qui doit conforter la notoriété du domaine.
Vous avez gagné le prix du costume féminin.
45 ans après avoir ouvert Vaux-le-Vicomte au public, Patrice dé Vogué peut nourrir les carpes dés douves avec sérénité. Il sait que son patrimoine est hors de danger.
Elle est journaliste, spécialiste du marché de l'art.
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