Feuilleton 5/5 : "Au bonheur des dames"

A partir d'aujourd'hui jusqu'à dimanche, au parc des Expositions Porte de Versailles à Paris.

Suite et fin de notre feuilleton, dans les coulisses d'un cabaret entièrement réservé aux femmes. Ce soir, c'est jour de spectacle "Au bonheur des dames".

Ravalement de façade avant le spectacle.

Il faut avoir une chance de pouvoir monter sur scène.

Ca, c'est pour me déprimer.

Non, elle fonctionne pas.

Ce soir, les filles, vous êtes toutes des canons. Les garçons sont à vos pieds. Les uns vous concoctent de bons plats, les autres VOUS servent avec amour. Quatre menus playboy à 45 E, spectacle compris.

Je suis à votre disposition.

Oh, là, là ! Habituellement, c'est moi qui sers.

Que du bonheur les filles, elle est pas belle la vie.

Ce soir, il va falloir partager le gâteau. Pour les 18 ans du cabaret, les filles se sont déplacées en masse, elles sont près de 200. Sous l'oeil du patron du cabaret, gare à ne pas prendre la grosse tête. Si les garçons font le service, ce n'est pas pour rien.

Ceux qui viennent travailler sur scène ont de l'ego. Si je les laissais sur la scène, ils se stariseraient et deviendraient difficiles à gérer. Là, ils ont les pieds sur terre.

Quand le spectacle commence, les garçons sont sur une autre planète.

Tout ce qui se passe reste au Bonheur des dames.

1H15 de show sexy et à chacun son numéro. A Franck Bouchard, l'ouvrier. A Michael Poitevin, le livreur de pizzas. Au cours de la soirée, pas d'accroc, la mécanique est bien huilée. Quelques pitreries plus tard.

Merde mon tablier! Je l'ai oublié! Il est là ! Vous savez qui c'est ? Vous me reconnaissez ? Bien sûr, Ratatouille.

Enzo le cuistot apparaît.

Certaines font moins les malignes. Musique.

L'appétit vient en mangeant.

Alors.

J'ai eu le droit de toucher, de goûter. Si mon mari voyait ça! Cris.

Il y a des beaux gosses partout.

Tu peux toucher! J'ai touché, je me lave plus pendant 8 jours.

Au Bonheur des dames, la femme créa l'homme. un feuilleton signé Clémence de la Baume, Mathias Barrois, Luis Marques et Karim Anette, sur une idée de Karine Comazzi.