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Feuilleton 4/5 : la nature en fête au Jardin des Plantes

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Article rédigé par franceinfo
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C'est un grand jour au jardin des Plantes : la Fête de la nature. Un moment idéal pour faire partager a tous les merveilles du parc. Les spécialistes accueillent le grand public. Ils ont à coeur de transmettre leur passion.

Au jardin des Plantes, c'est l'ouverture de la Fête de la nature. On touche, on sent, on s'étonne. Les plus grands collectent des conseils gastronomiques.

On l'utilise dans la cuisine, ça fait partie des herbes de Provence.

Ça m'intéresse d'apprendre des choses sur les plantes. Je pense que j'avais un grand-père qui s'y intéressait déjà.

Avec Agathe, on apprend aussi à dessiner les plantes. Direction les serres tropicales, une jungle au coeur du jardin.

Je vous sens la fibre observateur. Vous choisissez une plante, et je vous fais faire le tour.

Les plantes sont Iuxuriantes, de quoi exercer son regard et sa main.

C'est pas évident. La masse des feuilles est difficile à représenter.

Les ombrages font 80% du dessin. On ne peut pas rester seulement avec l'anatomie, le contour. Il faut accentuer le volume.

Ernest, un visiteur, travaille devant une liane fleurie. Pas facile de distinguer la plante dans cet amoncellement végétal.

J'étais parti sur les fleurs, les lianes. Là, j'essaie de dessiner les petites lianes.

Ne traite pas de la même façon le tronc granuleux. La liane, on la sent plus nerveuse.

Faut séparer.

Il y a des codes. On peut faire des ombrages en pointillés, les écailles des fougères avec des petits traits. Il y a des conventions en dessin scientifique. Pour du dessin d'observation, de croquis, ça peut être plus souple.

On dessine aussi les fruits et les graines. Avec ce figuier, Agathe donne une leçon naturaliste.

Il y a une multitude de fleurs à l'intérieur. Les fleurs sont fecondees par les insectes, qui pondent dedans.

Retournons au jardin. Nathalie, la botaniste, recrute des aides pour recenser les fleurs des villes.

Il y a sûrement ces plantes qui poussent.

Pas sur les trottoirs.

Entre les fissures, les pavés. En région parisienne, regardez bien, vous les apercevrez peut-être. Des gens sont surpris de voir que chez eux, il y a des coquelicots, du liseron avec de jolies fleurs. Il faut regarder les trottoirs autrement. On a les mêmes fleurs qu'à la campagne, même si c'est plus difficile de pousser que dans un champ.

Dans les allées, on s'intéresse aux herbes folles. Michel fait découvrir son jardin alpin. Il présente une plante inquiétante : la mandragore.

A l'intérieur, vous avez des fruits, comme des tomates. Mais si vous préparez ça en cuisine, vous avez des effets secondaires forts, voire définitifs. La racine était utilisée en magie noire au Moyen Age. Cette solanacée a des pouvoirs hallucinogènes très forts, donc les sorcières et sorciers l'utilisaient pour avoir des visions et sortir de leur corps.

Pour Michel, le jardin alpin est un partage.

La Fête de la nature, c'est accueillir le public. Donner du savoir.

On découvre d'autres plantes étonnantes.

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