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Feuilleton 4/5 : "Etudiants du monde"

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Article rédigé par franceinfo
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Feuilleton: depuis le début de la semaine, nous découvrons la Cité internationale universitaire de Paris Les 6.000 étudiants, venus du monde entier, préparent la fête de fin d'année. Ils vivent parfois, sans le savoir, au milieu de trésors du patrimoine.

Aurore, étudiante en histoire de l'architecture n'habite pas la Cité, mais elle en connaît les moindres recoins. Des lieux qui, d'habitude, ne se visitent pas. Son amie Brésilienne vit à la fondation Deutsch de la Meurthe La plus ancienne des maisons de la cité.

C'est chouette, elle est belle ta chambre. Ces chambres là n'ont pas été rénovées, c'est dans le jus des années 30. Tu n'as pas de tache de Bétadine sur le parquet. Comme c'était un hôpital, il y a certaines chambres où on voit encore les taches. Cela prouve que c'était un hôpital pendant l'Occupation.

La Cité, c'est un domaine de 34 hectares. 40 maisons, toutes différentes. Et des trésors d'architecture. Construite en béton, voici la fondation suisse. Le premier immeuble signé Le Corbusier. Là encore, Aurore nous ouvre les portes. A l'intérieur, tout est d'époque.

Bienvenue dans la chambre de la fondation suisse. Tout a une double fonction. On est ici sur un lit qui fait office de banquette. Ce tabouret est aussi une table de nuit. Détail amusant, la lampe de chevet peut éclairer la salle de douche. Aujourd'hui ça nous semble normal mais pour l'époque c'est moderne.

A la Cité universitaire, il y a un endroit encore plus secret Ce petit pavillon. Aurore entre pour la première fois au Japon.

C'est des tableaux de chevaux. C'est aussi le trésor de la Cité entière. Foujita a peint ce tableau avec le pinceau traditionnel japonais.

Ça fait un moment que je travaille ces peintures de Foujita, c'est le mystère de la Cité. On m'a dit que ces peintures se cachaient dans la maison du Japon. Je suis ravie de les découvrir.

Plus que quelques heures avant le carnaval.

J'ai pris un parapluie.

Qu'il vente, qu'il pleuve, il en faut plus pour décourager Laura.

Je sais que le temps est mauvais, mais nous sommes préparés. On va le faire, qu'il pleuve ou non.

Là il pleut beaucoup.

Oui, mais on ne peut pas annuler.

Des plumes, des masques. Pour les résidentes, la métamorphose commence. 6 mois de préparation et de complicité aussi.

On va commencer à distribuer les drapeaux.

C'est la Norvège.

Tout à l'heure, ils m'ont donné le drapeau du Japon. Ça ne me dérange pas mais je cherche le drapeau de la Tunisie.

Aucune fausse note pour Laura.

On sent la pression, mais ça me rend heureuse. Il y a du monde, beaucoup de particpants.

Certains vont quitter la Cité dans quelques semaines. Une fête pour terminer l'année scolaire en beauté.

J'ai adoré, c'était top. Ça été dur au niveau des études, on se sent parfois seul ici. Mais à la Cité, on rencontre d'autres personnes.

Venues du Canada, d'Allemagne, du Mexique. lls ont même fondé cette petite troupe quasi professionnelle.

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