Feuilleton 3/5 : "Tours du monde" : l'Atomium de Bruxelles
La suite de notre feuilleton sur les plus belles tours du monde. Après New York et Pise, on va à Bruxelles pour découvrir l'Atomium. L'édifice a été construit en 1958 pour l'EXposition universelle. Personne n'a eu envie de le détruire par la suite. Heureusement, car 600.000 visiteurs s'y rendent chaque année.
Ce sont les anges gardiens de l'Atomium. Chaque mois, ils escaladent les 9 sphères du munument. La plus haute est leur préférée.
Ici, on est à 102 mètres au niveau du sol. C'est ici qu'on a la plus belle vue.
Accrochés à une simple corde, ils font briller l'acier et réparent la moindre fuite.
Le gros des réparations c'est les joints en silicone. Avec les années, il y en a qui s'abîment. Il faut donc les remplacer. Le vent est à 70 km/h, cela devient très difficile pour travailler.
Au début, cela peut paraître exceptionnel. Avec le temps, ça devient un métier comme un autre.
L'énorme structure de 2 300 tonnes se transforme en aire de jeux pour amoureux de sensations fortes. Ceux-là ont décidé de marcher à 70 mètres du sol, pieds nus sur une sangle de 2 centimètres de large. Les frissons sont garantis. Il arrive que le grand public puisse se jeter du sommet du monument. Je l'ai fait.
C'est très impressionnant. Je me souviendrai longtemps de cette poignée de secondes. L'Atomium c'est surtout une histoire. Il a été bâti pour une exposition universelle en 1958.
Elle restera dans les mémoires comme le signe de l'exposition de Bruxelles. La sphère de 18 mètres de diamètre stylise l'atome d'un cristal de métal grossis 150 milliards de fois.
Il aurait dû être détruit mais il est devenu le symbole de Bruxelles. Aujourd'hui, l'édifice est sous le contrôle permanent de cet homme. Chaque matin, avant l'arrivée des premiers visiteurs, le responsable technique passe en revue tout le monument.
C'est long de 25 mètres.
Il y a plusieurs escalators, celui-ci semble tiré d'un film de science fiction. Il vérifie aussi les parties interdites au public, comme cette sphère où jamais personne ne se rend. Le coeur du bâtiment est l'objet de toutes ses attentions.
C'était l'ascenseur le plus rapide d'Europe en 1958. Il faisait 5 mètres par seconde.
C'est la grosse bête.
C'est de là-haut les 1000 allers-retours quotidiens de la cabine. C'est par cet ascenseur, le seul de l'Atomium, que doivent passer les produits pour le restaurant panoramique. Cuisiner dans une sphère à 100m de haut présente des inconvénients.
Certaines recettes ne sont pas possibles ici, notamment la frite belge. La cuisine ne dispose pas de friteuse car il est interdit d'avoir du gaz.
Pendant que le soir tombe, une classe d'école de primaire se prépare à dormir au-dessus du vide.
On a un peu peur.
Ce dortoir si particulier est très prisé. Chaque soir, les écoles y viennent de toute la Belgique.
On voulait découvrir Bruxelles ensemble. Là, on est en plein dedans, on la voit de tous les côtés.
Au dernier étage, c'est le coup de feu.
Table 8, magret de canard.
On vient au restaurant panoramique pour les grandes occasions.
C'est l'anniversaire du gamin.
Il y a une belle vue, on est bien accueillis.
L'Atomium domine Bruxelles depuis 61 ans.
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