Feuilleton 2/5 :
La suite de notre feuilleton sur les sapeurs-pompiers de Paris.
On écoute : François Hollande.
La France est à sa place pour sauver des vies. 2 de nos soldats sont morts pour sauver d'autres vies. Des hommes d'élite très entraînés. Il y a aussi des unités spécialisées. Comme le GRIMP, pouvant intervenir à des hauteurs vertigineuses, jusqu'au sommet de la tour Montparnasse. On commence par un exercice dans les sous-sols du métro.
Chaque minute compte, les pompiers de Montrouge sont appelés pour un incident dans le métro. A l'intérieur, des blessés. Des élèves pompiers maquillés et des mannequins. Cette intervention nocturne est un exercice grandeur nature. Avec plus de 20 kilos de matériel sur le dos, les pompiers doivent évacuer les fausses victimes. L'adjudent David Clerget coordonne l'opération.
Tu me mets la première mesure de sécurité.
La station de métro est transformée en terrain d'entraînement. A la surface, l'exercice est dirigé par des officiers supérieurs venus de trois casernes différentes. Pour ce lieutenant-colonel, il faut gérer les 150 pompiers.
Prendre en compte la difficulté à coordonner les moyens, ce n'est pas facile de faire en sorte que chacun trouve sa place.
5H du matin, l'exercice se termine. Retour à la caserne de Montrouge.
C'est le dernier geste avant d'aller se coucher. Avec ce qu'il reste à dormir on va oublier.
Le réveil est dans combien de temps.
Dans une heure, on va aller boire un café.
Un café ou une soupe avant d'entamer une nouvelle journée qui commence par 45 minutes de course à pied. Toujours à la même heure pour le plus grand bonheur des joggeuses.
Vous les croisez souvent.
Oui, ils sont beaux.
C'est pour notre boulot pas pour draguer.
Vous ne passez pas inaperçu quand vous faites votre footing.
On essaye dans la discrétion mais les camions sont voyants.
Force, courage et dévouement. Depuis toujours, c'est l'image des soldats du feu. La Brigade des sapeurs-pompiers de Paris, l'une des unités les plus prestigieuses. Avec celle de Marseille, c'est le seul corps de pompiers composé uniquement de militaires. Depuis que Napoléon 1er, rescapé d'un violent incendie, décide en 1811 d'en faire le premier corps professionnel au monde. Depuis 200 ans, les traditions sont les mêmes, de la planche à la devise des pompiers : "Sauver ou périr". Seuls les uniformes et le matériel ont changé. Question matériel, eux, s'y connaissent bien. Le Grimp, une unité spécialisée des pompiers de Paris. Pas de lances à incendie mais des kilomètres de cordes. Au sommet de la tour Montparnasse, exercice d'évacuation.
Pas d'erreur permise.
Non, aucune, la marge d'erreur est haute :210 mètres.
Chaque geste doit être précis. Parfait. C'est Mickaël qui a pour mission de récupérer la victime.
Ça fait partie des phases délicates, le passage dans le vide.
Les milieux périlleux, c'est la spécialité du Grimp. Ces pompiers de l'extrême interviennent là où les moyens classiques ne vont pas. Une tentative de suicide, un malade à évacuer. En moins de 30 minutes, Mickaël remonte la civière. Ici, mieux vaut ne pas avoir le vertige.
Dès qu'on est dans le vite, on pense à l'intervention à 100 %. On évite de penser à la hauteur.
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