Feuilleton 2/5 : "L'or de la Côte d'Azur"
La suite de notre feuilleton: on vous emmène sur la route du mimosa Un parcours apprécié des touristes, qui viennent pour admirer les fleurs en train d'éclore sur la Côte d'Azur. On va suivre un groupe qui sillonne la région et rencontrer un "mimosiste".
Tout ce que vous voyez, ce sont les Alpes-Maritimes. En un coup d'oeil, vous voyez Grasse, on devine le Mercantour enneigé.
A l'arrivée des touristes, la femme de Bernard Vial entre en scène. Dans l'exploitation familiale de mimosas, elle est chargée de l'animation des visites.
Si vous pouvez le mettre le soir dehors ou dans la salle de bain pour récupérer l'humidité de l'air, il sera plus beau.
Bernadette Vial répète les conseils de conservation et de choix des bouquets de mimosas vendus entre 3 et 6 euros.
Vous n'achèteriez pas des roses épanouies ? Alors n'achetez pas du mimosa épanoui, il est foutu. Il faut prendre un tiers fleuri et le reste pas fleuri.
Le clou de la visite, c'est la forcerie chauffée à 25 degrés.
Cette chaleur et cette humidité, c'est pour faire fleurir le mimosa.
Cette année, la forcerie ne fonctionne pas. Le mimosa a fleuri tout seul, aidé par un hiver doux et humide. Il y a 14 ans, 8 communes, de Bormes-les-Mimosas à Grasse, ont créé une association, la Route du mimosa, qui traverse le Var De fin janvier à mi-mars, ces villes proposent chaque jour une manifestation ou une visite liée à la fleur.
Sur votre gauche, on voit le mimosa, il a été implanté sur la Côte d'Azur au milieu du 19e sièce. Sur le Tanneron, il y en a deux principaux, le mirandol et le gaulois.
Ce bus est parti en début d'après-midi de Mandelieu. Après la visite de la forcerie, les touristes découvrent la route d'or, dans le massif du Tanneron.
J'adore le mimosa, on est la pour la semaine pour admirer le paysage.
Autre étape, la visite de cette chocolaterie à Sainte-Maxime.
On fait bouillir la crème, on met l'arôme naturel de mimosa.
Vous ne mettez pas de beurre.
Non, pas de beurre.
Pour faire honneur à la fleur star de la région, Jean-Louis a créé un chocolat parfumé au mimosa.
J'étale la couverture de chocolat dessus. Musique.
Une gourmandise du luxe fabriquée entre janvier et mars.
Cela ressemble à la noisette légèrement grillée.
On sent le mimosa en profondeur, quand on l'a mangé. Je ne suis pas déçue.
Le mimosa donne ce goût de noisette, le chocolat a une certaine amertume, c'est assez complémentaire.
C'est aussi dans le massif du Tanneron que les parfumeurs ramassent le mimosa dont ils ont besoin. En un peu plus de 2 mois, une cinquantaine de tonnes de feuillages et de pompons jaunes sont traités ici. Chaque matin, un nouvel arrivage sous l'oeil du créateur de parfum. Il a beaucoup plu cette année, il s'inquiétait pour la qualité du mimosa.
Sur ce rameau, on voit que les fleurs sont plus petites. Ça va rendre moins de parfum. Ce qui va faire la qualité du mimosa, c'est le ratio entre ça et ça. On a une bonne proportion de belles fleurs, on aura une belle récolte.
Les parfumeurs paient le mimosa 10 euros le kg. Les branches seront transportées pour révéler leur parfum recherché.
"L'or de la Côte d'Azur", un feuilleton signé Audrey Richier, Frédéric Cerulli et Thomas Gauthier.
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