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Feuilleton 1/5 : "L'or de la Côte d'Azur"

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Article rédigé par franceinfo
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Le Français a réalisé un triplé inédit en gagnant, dans la même compétition, les 3 titres individuels du sprint.

Notre feuilleton va vous emmener sur la route du mimosa. Un bel arbuste odorant, entêtant même pour certains, et dont les petites boules jaunes symbolisent l'arrivée du printemps. Ce sont les Anglais qui ont importé cette plante sur la Riviera vers 1850. Depuis, les Français l'ont adoptée. On va rencontrer des pépiniéristes, des parfumeurs, mais aussi des chocolatiers passionnés de ces jolis pompons.

C'est une plante lumineuse qui est un véritable brin de soleil. ça sent tellement bon. C'est presque indispensable dans un jardin de bord de mer.

C'est un parfum très suave et délicat.

C'est aussi une plante qui fait rêver. Ce jaune, cette odeur, c'est le printemps qui arrive.

C'est culte dans un jardin.

Je dis toujours que le mimosa, c'est comme la douceur de nos grands-mères C'est très doux, c'est le soleil de l'hiver.

Dans la famille Cavatore, on cultive le mimosa de père en fils. Une passion de 40 ans pour cet enfant du pays varois qui se destinait au métier de paysagiste.

Mes parents étaient pépiniéristes, ils greffaient des mimosas et j'étais médusé de voir ça. La passion est née en me questionnant sur cette plante.

Aujourd'hui, Gérard Cavatore vient contempler en simple curieux les 130 variétés de mimosas qui poussent ici.

Il a souffert des grosses pluies.

Oui, la boue les a aussi abîmées.

Son fils Julien a repris l'exploitation, une évidence pour son père.

Gamins, ils ont fait la sieste sur les sacs de terreaux! Un jour, le papa dit au petit d'y aller.

Julien Cavatore est devenu le plus grand collectionneur de mimosas de France. Dans sa serre, 180 espèces prêtes à être plantées dans les jardins, des plus classiques aux plus insolites.

Vous en avez avec des teintes presque orange. Certains ont des feuillages blanchâtres.

Des variétés venues d'Australie, pays de naissance du mimosa, où le pépiniériste s'est rendu pour découvrir toutes les subtilités de la plante.

Ce voyage a été aussi une découverte botanique qui nous a permis de récolter des graines, de les ramener et de les multiplier. Bernard Vial est un mimosiste. Sa spécialité, les fleurs coupées pour fabriquer des bouquets.

Quand je coupe du mimosa, j'aime avoir du mimosa demi épanoui, toute une partie de la branche qui n'est pas encore fleurie, une partie qui commence à bien fleurir. A l'atelier, avec des procédés de poudre de fleurissement, nous pouvons vendre des bouquets demi épanouis.

Il aime surtout partager sa passion.

Vous coupez quoi.

On coupe les branches qui nous conviennent pour faire le bouquet.

Ça se taille le mimosa.

Chaque année après la production.

Ces arbres ont été plantés par son grand-père, 4 variétés spécialement conçues pour les bouquets qui fleurissent entre janvier et mars.

Ca, je le prends pas, j'essaie de monter à la maison que les belles branches.

Autrefois, il exportait son mimosa aux quatre coins de l'Europe. Il privilégie désormais la vente directe. Il a transformé une partie de sa maison en musée du mimosa. Les fleurs sont triées et assemblées en bouquets par ses 3 salariés.

On va tout effeuiller et on va garder le pompon, qu'il soit bien jaune.

A quelques mètres, une boutique de produits locaux réservés à l'accueil des visiteurs.

Vous venez de quelle région.

Castres.

Derrière le comptoir, le père de Bernard Vial s'occupe de la dégustation. Sirop de mimosa, miel de fleurs du pays, on teste tout ici.

Vous avez pas ça chez vous: l'eau de toilette mimosa. Demain, tu vas te faire butiner par les abeilles.

Le temps presse, il faut finir de ficeler les bouquets. 6 cars de touristes sont attendus pour la visite de l'exploitation.

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