Fausses plaques d'immatriculation : un fléau en développement
David Pujadas : Merci Benoît.
Ce cri d'alerte qui émane du défenseur des droits, dominique Baudis. Il en appelle au Premier ministre pour lutter contre l'usurpation de plaques d'immatriculation. C'est un fléau qui peut toucher chacun d'entre nous à tout moment.
Ils racontent la même histoire. Il y a quelques mois, Jean-Marc Keisser reçoit une contravention, un excès de vitesse à 800 km de son domicile. Mais ce n'était pas lui.
J'ai reçu cet avis pour un véhicule Peugeot. Comme vous pouvez le constater, mon véhicule est une Alfa Romeo.
La 4L de Francine est à la casse depuis longtemps. Mais elle a été contrôlée 2 fois pour excès de vitesse. Uusurpateur est un conducteur de poids-lourd.
Je me suis dit "lls sont fous !". Mais ma fille a vu le numéro, c'était celui de la 4L.
Le début de longues démarches pour prouver leur bonne foi.
Déposer plainte, faire les démarches à la préfecture, changer de carte grise, pendant ce temps, les contraventions tombent, elles sont majorées.
Les victimes se comptent par milliers. Pourquoi ? D'abord, faire une plaque d'immatriculation est facile. Cela coûte de 7 à 20 euros sur Internet, sans justificatif. En caméra cachée, nous le constatons chez cet artisan.
Est-il possible d'en refaire une ? Oui ? Mais j'ai pas les papiers. Pas de problème.
On ne nous demande aucun papier. Pour le défenseur des droits, il faut prendre des mesures.
Une personne qui demande une plaque d'immatriculation devrait être obligée de fournir la carte grise et un papier d'identité.
Dominique Baudis propose aussi que les revendeurs de plaques tiennent un registre. Rouler avec les fausses plaques fait encourir 7 ans de prison et 30.000 euros d'amende.
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