: Vidéo "Le style gendarme des lettres du 'tueur de l'Oise' avait alerté des enquêteurs"
Le gendarme Alain Lamare, le "tueur de l'Oise" qui a semé la terreur à la fin des années 70, racontait ses crimes dans des lettres envoyées aux enquêteurs. Leur style a éveillé les soupçons de certains d'entre eux. La piste interne n'a pas été suivie. Une erreur fatale ! Extrait de "Complément d'enquête" du 30 avril.
Le gendarme tueur Alain Lamare que la presse a tout de suite appelé le "tueur de l'Oise" avait l'habitude de détailler ses crimes, commis à la fin des années 70, dans des lettres anonymes adressées aux enquêteurs chargés de le démasquer.
L'un des policiers mis sur cette affaire est alerté par les tournures de phrases et un vocabulaire qui lui sont très familiers. "Cette lettre est écrite pour vous fournir quelques précisions concernant la voiture Renault 12, rouge, immatriculée 1303 QG 02", lit Daniel Neveu.
"Ça, c'est gendarme !"
Cet ancien inspecteur de police judiciaire est alerté par "ce style consistant à mettre dans l'ordre le type, la couleur, le numéro…, avec plein d'expressions typiquement policières". Il en a rapidement déduit qu'on pouvait "avoir affaire à un homme de l'art, c'est-à-dire à un policier ou un gendarme".
"L'habitacle de la voiture… C'est notre vocabulaire à nous…Ca, c'est gendarme !", confirme l'ancien enquêteur de la gendarmerie. Après lecture des lettres, il pense que le tueur pourrait être un des leurs. La hiérarchie des policiers et des gendarmes refusent de suivre cette piste interne… Jean Pineau s'entend dire : "Surtout, n'allez pas raconter ça…" Cette erreur va coûter une vie et en briser une autre…
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