Une personne tuée par balles et une autre blessée devant l'hôpital Henry-Dunant, dans le 16e arrondissement de Paris
L'auteur des coups de feu a pris la fuite en deux-roues, a appris franceinfo auprès d'une source policière.
Une personne a été tuée par balles devant l'hôpital Henry-Dunant, lundi 12 avril, dans le 16e arrondissement de Paris, et une autre a été blessée. En début d'après-midi, "plusieurs coups de feu ont été signalés" devant l'établissement et "deux personnes ont été touchées", a appris franceinfo de source policière. Les deux victimes ont été immédiatement prises en charge par le personnel de l'hôpital, mais l'une d'entre elles est décédée.
Cette victime est un homme né en 1987, connu des services de police pour meurtre en bande organisée, trafic de stupéfiants et association de malfaiteurs, a appris franceinfo de source proche de l'enquête. L'autre victime, une femme du même âge qui travaillait comme agent de sécurité à l'hôpital, se trouve en urgence absolue lundi soir.
L'auteur présumé a pris la fuite sur un puissant scooter. Ce dernier était dépourvu de plaque d'immatriculation, a appris France Télévisions.
Pas de lien apparent entre les deux victimes
Le parquet de Paris a ouvert une enquête des chefs d'"assassinat" et "tentative d'assassinat commis en bande organisée" et "association de malfaiteurs". Les investigations ont été confiées à la brigade criminelle de la Direction régionale de la police judiciaire. Les premiers éléments de l'enquête ne montrent pas de lien entre les deux victimes, a indiqué le parquet de Paris lundi soir, ajoutant que l'homme était celui qui aurait été visé par l'auteur des coups de feu. La piste du règlement de comptes est privilégiée à ce stade.
L'hôpital gériatrique Henry-Dunant, situé près de la Porte de Saint-Cloud, abrite également un centre de vaccination contre le Covid-19. Un périmètre de sécurité a été déployé dans les 50 mètres autour de l'hôpital et plusieurs véhicules de pompiers stationnaient devant l'établissement après le drame. "On a beaucoup de personnes choquées à l'intérieur", a expliqué à l'AFP un employé de la Croix-Rouge, qui indique à franceinfo qu'une cellule de soutien psychologique a été mise en place. L'hôpital fonctionnait désormais en "effectif réduit", a-t-il ajouté, en expliquant que seuls les personnes figurant sur une liste prioritaire pouvait entrer.
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