Un autre paquebot Costa victime d'un incendie début février
C'est un vacancier présent sur le navire qui raconte l'histoire. Le 7 février, le Costa Voyager est en pleine Mer Rouge. Vers 4 heures du matin, les passagers sont réveillés en pleine nuit par un message d'alerte en Italien. Destiné au personnel, il répète régulièrement "danger à bord" . Un vent de panique s'empare alors des vacanciers : "beaucoup avaient déjà leur gilet de sauvetage. C'est effrayant d'être réveillé par ce genre d'alerte !"
Il faut dire que le naufrage dramatique du Costa Concordia (32 morts) est encore dans toutes les mémoires : il s'est produit à peine trois semaines avant cette nouvelle alerte. Heureusement, cette fois, tout rentre dans l'ordre et les dégâts sont seulement matériels. Le feu a pris dans une cabine, mais le système anti-incendie a fonctionné, et il n'a pas atteint les hélices comme pour le Costa Allegra.
"La situation était tout le temps sous contrôle"
Les vacanciers, eux, ont rapidement été renvoyés dans leurs chambres, et le personnel a tenté de le rassurer autant que possible malgré l'alarme. Dans une lettre distribuée aux passagers, le capitaine assure (en cinq langues) "que pendant la brève période d'alarme, la situation était tout le temps sous contrôle, grâce aux appareils de sécurité et la réaction immédiate de notre personnel" .
Les passagers s'en sont tirés avec une belle frayeur, et peu d'explications : "lorsque j'ai demandé ce qu'il s'était passé, on m'a dit que tout était rentré dans l'ordre et qu'il ne fallait plus en parler".
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