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Un Airbus rate son atterrissage à l'aéroport de Lyon Saint Exupéry

Un A321 de la compagnie Air Mediterranée en provenance de Dakar a fait une sortie de route en bout de piste. L'incident n'a pas fait de blessés. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Un avion Air Mediterranée en Grèce en 2008. Un Airbus de la compagnie a fait une sortie de piste à l'aéroport de Lyon le 29 mars 2013.  (MAXPPP)

Grosse frayeur pour les passagers d'un Airbus. Un A321 transportant 181 personnes a fait une sortie de piste à l'atterrissage à l'aéroport de Lyon Saint-Saint-Exupéry (Rhône-Alpes), vendredi 29 mars. Cet appareil de la compagnie Air Méditerranée avait décollé de Dakar (Sénégal) et effectué une escale à Agadir (Maroc) pour prendre de l'essence vendredi. L'incident, qui s'est produit à 20h50, n'a pas fait de blessés. Mais sept personnes ont été choquées et examinées par le Samu, a indiqué le préfet. 

Pour une raison encore inconnue, l'Airbus est "allé au-delà du seuil de la piste sur environ 300 mètres", selon le préfet délégué à la défense et à la sécurité, Jean-Pierre Cazenave-Lacrouts. L'avion s'est ensuite retrouvé embourbé sur un terrain détrempé.  "Il va falloir des moyens lourds pour le dégager", a ajouté le préfet.

Retour du trafic à la normale

Les vols ont tous été suspendus mais une piste a été rouverte avant minuit, l'aéroport comprenant deux pistes en tout. Au total, "huit vols ont été déroutés sur Genève, Marseille et Clermont-Ferrand pour revenir se poser vers minuit à Lyon, et huit vols ont été annulés", a indiqué l'aéroport. Le trafic est revenu à la normale samedi matin. 

De gros moyens de secours ont été déployés, impliquant une centaine de personnes dont le Samu, la police aux frontières, les pompiers de l'aéroport et des pompiers du Rhône notamment. Les passagers ont été évacués de l'avion indemnes vers 22 heures et pu quitter l'aéroport. Ceux qui n'avaient pu récupérer des biens personnels dans la soute ont été hébergés pour la nuit.  

La Gendarmerie des transports aériens (GTA) et le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA), chargés de l'enquête, ont commencé à entendre les membres de l'équipage.

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