: Vidéo Des journalistes de "Cash Investigation" déjouent les contrôles à Roissy avec de fausses empreintes digitales
A l'aéroport, les portiques de contrôle automatisé et biométrique sont réputés ultrasécurisés. Pourtant, deux journalistes sont passés sans encombre après avoir échangé leurs passeports et utilisé de fausses empreintes digitales. Un extrait de "Cash Investigation" diffusé le lundi 21 septembre.
Vous pensiez les contrôles très stricts pour prendre un avion pour Londres depuis Roissy-Charles-de-Gaulle ? Ce n'est pas certain. Dans cet extrait de "Cash Investigation" diffusé lundi 21 septembre à 23 heures, deux journalistes sont parvenus passer le portique après avoir échangé leurs passeports et utilisé de fausses empreintes fabriquées avec de la colle à bois…
Aucune alarme déclenchée
A Roissy, on peut passer la frontière sans croiser un douanier. Il suffit de scanner son passeport biométrique et de poser son doigt sur le capteur d’empreintes digitales. C’est le système Parafe, inauguré en 2009 par Eric Besson, alors ministre de l’Intérieur, qui permet un contrôle automatisé à la frontière. Son coût ? 12,5 millions d’euros. Auxquels il faudrait ajouter les 170 millions pour l'instauration du passeport biométrique qui, de l’aveu même de Manuel Valls, n’est utilisé que pour le dispositif Parafe.
Mais les deux journalistes, après quelques tentatives infructueuses, ont réussi à passer le contrôle avec le passeport d'un autre, sans jamais déclencher d'alerte ni rencontrer le moindre policier. Un système automatisé, certes, mais loin d'être inviolable.
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