Cet article date de plus d'un an.

Terrorisme : "Nous avons déjoué plus de 40 attentats islamistes et 13 attentats d'ultradroite", affirme Gérald Darmanin

Publié
Temps de lecture : 2min - vidéo : 14min
Terrorisme : "Nous avons déjoué plus de 40 attentats islamistes et 13 attentats d'ultradroite", affirme Gérald Darmanin
Article rédigé par France 2 - T. Sotto
France Télévisions
Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, était l'invité des "4 Vérités" de France 2, jeudi 30 novembre.

Quel est l'état de la menace terroriste en France ? "Nous avons en effet déjoué plus de 40 attentats islamistes, [et] 13 attentats d'ultradroite. [...] La France est, comme tous les pays occidentaux, mais particulièrement notre pays, menacée. Nous mettons énormément de moyens pour interpeller. À peu près un attentat tous les deux mois est déjoué dans notre pays", explique Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, invité des "4 Vérités" de France 2, jeudi 30 novembre.

Y en a-t-il eu récemment ? "Il y en a eu récemment, mais ce n'est pas à moi de le dire, c'est au Parquet national anti-terroriste (PNAT). Ce que je peux vous dire c'est que ce sont des gens de plus en plus jeunes, souvent des mineurs, qui passent à l'acte, qui ne sont pas connectés avec des États ou avec des groupes terroristes organisés, comme c'était le cas du Bataclan", confie le ministre de l'Intérieur.

AME : "Il s'agit de la santé publique, cela n'a rien à voir avec le texte sur les étrangers"

Que faut-il faire ? "Nous devons absolument continuer à être vigilants et tous les Français doivent être vigilants. Mais grâce aux services secrets, grâce à la DGSI, nous les protégeons", précise Gérald Darmanin.

Le projet de loi immigration est en discussion au Parlement. Gérald Darmanin défend un "volet très dur, très ferme, contre les délinquants étrangers. Si je n'ai pas ce texte, les Français doivent savoir que je ne peux pas expulser l'intégralité des délinquants étrangers qui commettent des actes de crimes et des délits sur le territoire national", indique le ministre de l'Intérieur.

Et concernant l'aide médicale de l'État (AME) ? "Est-ce que l'AME pour autant doit être réformée dans le texte immigration que je porte ? La réponse est non. Il s'agit de la santé publique, cela n'a rien à voir avec le texte sur les étrangers. C'est ce que l'on appelle, en droit, un cavalier législatif. Il sera censuré par le Conseil constitutionnel. Il y a sans doute un sujet, cela ne sera pas dans cette loi là", conclut Gérad Darmanin.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.