Saint-Etienne-du-Rouvray : la division politique fait rage en France
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Au lendemain du drame survenu dans une église près de Rouen et où un prêtre a trouvé la mort, la classe politique française s'oppose, notamment sur la remise en liberté, en mars 2016, d'un des deux terroristes.
La polémique ne faiblit pas et l'opposition ne retient pas ses coups. Dans le journal Le Monde à paraître ce mercredi 27 juillet, Nicolas Sarkozy avance de nouveau l'idée de camps de rétention pour les suspects fichés S. Il faut, dit-il, une "évolution intellectuelle. Il y a, dans cette guerre que nous engageons, les innocents, les coupables et une zone grise, avec ceux qui ne sont pas encore passés à l'acte", estime l'ancien chef d'État.
Le gouvernement s'oppose aux camps de rétention
Marion Maréchal-Le Pen, elle, renvoie gauche et droite dos à dos : "Toute cette situation est le choix de responsabilités, de mesures politiques précises, prises à la fois par Nicolas Sarkozy et François Hollande. Ces gens là, maintenant, doivent faire un bilan et en tirer les conséquences.", affirme-t-elle. À la sortie du Conseil des ministres, ce mercredi 27 juillet au matin, Bernard Cazeneuve rejette le principe de camps de rétention, qu'il juge contraire aux principes fondamentaux de la République.
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