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Vidéo "Les violences verbales sur les réseaux sociaux ont conduit à la décapitation de Samuel Paty", déplore Rachida Dati

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Article rédigé par franceinfo
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Pour la maire du 7e arrondissement de Paris, "entre les appels à la haine et les appels à la vengeance" sur les réseaux sociaux, "on n'est pas loin" de la guerre civile.

L'ancienne ministre de la Justice Rachida Dati a réagi, vendredi 23 octobre sur franceinfo, aux propos de Renaud Muselier, président de la région Sud, qui a dénoncé un climat de "guerre civile" après l'assassinat de Samuel Paty : "La guerre civile existe déjà à bas bruit ou de manière bruyante. Regardez les réseaux sociaux, entre les appels à la haine et les appels à la vengeance, on n'en est pas loin."

"Les violences verbales sur les réseaux sociaux ont conduit à la décapitation de M. Samuel Paty", ajoute la maire LR du 7e arrondissement de Paris. Rachida Dati affirme également que le "séparatisme" est à l'origine des tensions. 

On retrouve des enfants qui ont été élevés dans des idéologies mortifères, dans des replis identitaires, dans des constructions religieuses qui n'ont rien à voir avec la religion.

Rachida Dati

à franceinfo

Elle accuse les différentes politiques de la Ville et de peuplement qui, selon elle, ont échoué. "J'ai toujours contesté cette politique de la Ville qui consommait des milliards pour se retourner contre nous, contre les valeurs de la République, contre notre pays", a expliqué Rachida Dati, visant en particulier l'Agence nationale de rénovation urbaine (Anru) mise en place par Jean-Louis Borloo. "On s'est gargarisé pendant des années sur l'Anru. Quel beau résultat !", ironise l'ancienne garde des Sceaux.

"La politique de peuplement a été incontrôlée dans ces territoires qui, peu à peu, se sont isolés de la République, estime-t-elle. Il faut casser l'Anru, arrêter de déverser des milliards et arrêter, évidemment, d'avoir une politique de peuplement qui s'est aggravée avec le regroupement familial."

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