Cet article date de plus de quatre ans.

Témoignage : "Samuel Paty incarnait les valeurs de la République", se souvient un ami

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Témoignage : "Samuel Paty incarnait les valeurs de la République", se souvient un ami
Témoignage : "Samuel Paty incarnait les valeurs de la République", se souvient un ami Témoignage : "Samuel Paty incarnait les valeurs de la République", se souvient un ami
Article rédigé par franceinfo - L. Audebert, V. Boufartigues
France Télévisions

Anonymes, enseignants et amis étaient présents à l'hommage rendu à Samuel Paty à Paris mercredi 21 octobre. Au premier rang, un de ses amis proches, Christophe Capuano qui redit son amitié et sa colère.

Il est aujourd'hui en colère et le fait savoir, plus de cinq jours après la mort de son collègue et ami, Samuel Paty. Christophe Capuano, professeur à Lyon II, réagit mercredi 21 octobre à sa mort et affiche une certaine colère. "Samuel Paty était un camarade de formation, on a été formé sur les bancs de la fac. C'est quelqu'un qui s'engageait dans ses relations d'amitié, qui était très simple. Il aimait beaucoup aussi développer l'esprit critique chez ses élèves sans les heurter, par la discussion. C'était une personne qu'il ne faut pas héroïser, avec ses qualités, ses défauts, un enseignant qui faisait bien son boulot, mais avec beaucoup de professionnalisme", rappelle Christophe Capuano.

"Apporter une protection concrète" aux enseignants

"Il y a tout un pan de cet enseignement qui concerne la citoyenneté et ça revient au professeur d'histoire-géographie et d'éducation civique. Donc, les valeurs républicaines, il faut les incarner a minima, et Samuel les incarnait", se souvient son ami. "J'ai de la peine pour sa famille et une certaine colère face à l'événement et je souhaiterais vivement que lorsque des enseignants se sentent en danger, on puisse leur apporter une protection concrète. J'espère que l'assassinat de Samuel pourra faire changer les choses de point de vue-là", alerte Christophe Capuano.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.