Enseignant décapité dans les Yvelines : sept personnes présentées à un juge
Dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat de Samuel Paty, neuf gardes à vue ont été levées mardi 20 octobre. En revanche, sept personnes, dont deux mineurs, vont être présentées à un juge mercredi 21 octobre.
Cinq adultes et deux mineurs vont être présentés à un juge, mercredi 21 octobre, dans le cadre de l'enquête sur l'attentat terroriste contre Samuel Paty. Tous sont suspectés d'avoir influencé, favorisé ou aidé l'assaillant à assassiner l'enseignant. Brahim C, un Algérien de 48 ans, est le père d'une élève du collège de Conflans-Saint-Honorine (Yvelines). C'est lui qui avait porté plainte contre le professeur pour diffusion d'images pornographiques et qui avait appelé à la mobilisation contre l'enseignant sur les réseaux sociaux.
Deux collégiens suspectés d'avoir aidé l'assaillant à identifier Samuel Paty
Les investigations ont révélé que le père de famille avait eu des échanges avec le terroriste présumé les jours précédant l'attentat. En garde à vue, il a affirmé que ses propos n'étaient pas des appels à la violence. Abdelhakim Sefrioui, un militant islamiste fiché S, a également été déféré. Il avait donné un large écho à la mobilisation. Deux collégiens, suspectés d'avoir aidé l'assaillant à identifier Samuel Paty, vont être présentés à un juge des mineurs. Trois proches du tueur sont également déférés. D'après la journaliste Anne-Claire Poignard, en duplex du tribunal de Paris, les motifs de mise en examen "vont dépendre du degré d'implication de chacun".
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