Attentat de Conflans : les discussions intrigantes de l’assaillant
Abdoulakh Anzorov s’est entretenu avec plusieurs personnes avant de passer à l’acte, des contacts à la fois avec un membre d’un bastion islamiste de Syrie mais aussi avec Brahim Chnina, parent d’élève ayant mis en cause Samuel Paty sur les réseaux sociaux.
L’enquête autour d’Abdoulakh Anzorov continue de battre son plein. Sept personnes ont été mises en examen par les enquêteurs : trois amis de l’assaillant, les deux élèves lui ayant désigné Samuel Paty, le militant islamiste Abdelhakim Sefrioui et le parent d’élève Brahim Chnina. Ce dernier a échangé avec le terroriste avant son passage à l’action. Cependant, selon son avocat, il n’aurait jamais été question de violence dans leurs échanges.
L’assaillant est passé sous les radars de la justice
Abdoulakh Anzorov s’est radicalisé notamment à travers les réseaux sociaux. En septembre, il a pendant un temps discuté avec un homme résidant dans un bastion islamiste en Syrie. Sur Twitter, l’assaillant a posté ces derniers mois plusieurs messages violents et misogynes. Des tweets repérés et signalés à Twitter en août et à la plateforme Pharos en juillet et octobre. Des alertes qui n’ont pas alerté les services antiterroristes.
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