Dans le secret de la lutte contre les radicalisés
Les coulisses de la surveillance des individus radicalisés : c'est l'un des sujets brûlants du moment. Ils sont plusieurs milliers à faire l'objet d'une surveillance renforcée. Comment sont-ils détectés? Les services spécialisés ont accepté d'ouvrir leurs portes à France 2.
Les Bouches-du-Rhône, l'un des départements qui comptent le plus de personnes radicalisées. Plus de 900 individus jugés particulièrement dangereux signalés parfois par les parents, employeurs ou professeurs. Sans le savoir, ces personnes sont filmées, surveillées et enregistrées. Chaque semaine, toutes les informations remontent à la préfecture de police. Tous les lundis, le préfet de police réunit l'une des cellules les plus stratégiques du département, celle du suivie des personnes radicalisées.
Une lutte sans fin
Pour une jeune fille, l' interdiction de sortie du territoire a été prise, elle sera aussi mise sur écoute. Autour du préfet, des femmes et hommes de l'ombre de l'antiterrorisme français. Des personnes travaillant pour le renseignement territorial, agents de la DGSI. Avec eux, la direction de la police aux frontières et celle de la gendarmerie, le tout sous l’œil attentif du procureur de la République. Pour le moindre signalement, rien n'est laissé au hasard. Une centaine de personnes radicalisées sont aujourd'hui suivies par les services sociaux, en lien avec la préfecture. Chaque semaine dans les Bouches-du-Rhône, 15 nouveaux cas de radicalisation sont signalés. Ici, comme partout en France, la lutte contre le terrorisme semble être une lutte sans fin.
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