Projet d'attentat déjoué à Paris : de possibles nouvelles mises en examen
Une semaine après l'attentat manqué près de Notre-Dame de Paris, cinq personnes sont toujours entendues par les enquêteurs de la sécurité intérieure. Des mises en examen pourraient avoir lieu ce lundi 12 septembre.
Ce lundi matin, ils sont encore cinq en garde à vue. Trois jeunes femmes sont encore entendues dans les locaux de la DGSI à Levallois-Perret, devant lesquels s'exprime la journaliste de France 2, Ambrine Bdida. Il y a Inès Madani, 19 ans, la fille de la propriétaire de la Peugeot retrouvée près de Notre-Dame et aussi Amel Sakaou, 39 ans, propriétaire de l'appartement de Boussy-Saint-Antoine (Essonne). Elles y ont été arrêtées jeudi soir avec Sarah Hervouët, proche des auteurs des attentats de Magnanville et de Saint-Etienne-du-Rouvray.
Déjà une mise en examen
Deux de leurs proches sont aussi interrogés par les policiers. Leur garde à vue s'arrête ce lundi soir sauf si elle est prolongée de 48 heures si le risque d'attentat est jugé imminent. Samedi soir, Ornella Gilligman, 29 ans, a avoué avoir participé à la préparation de l'attentat déjoué. Elle a été mise en examen pour association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et tentative d'assassinat en bande organisée.
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