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Justice : ouverture du procès de l'attentat déjoué de Notre-Dame de Paris

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Article rédigé par France 3
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Huit accusés, dont cinq jeunes femmes, comparaissent pour avoir tenté de faire exploser une voiture tout près de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Les faits s'étaient déroulés le 4 septembre 2016.

C'est un commando de femmes qui comparaît dans le box des accusés du palais de justice de Paris lundi 23 septembre. Cinq jihadistes présumées âgées de 22 à 42 ans, dont Inès Madani, présentée comme la meneuse. Trois ans après l'attentat raté de Notre-Dame, ces femmes se présentent comme des repenties et minimisent leurs actes.

Elles risquent la prison à perpétuité

Dans la nuit du 3 au 4 septembre 2016, Inès Madani et Ornella Gilligmann se garent devant un restaurant près de Notre-Dame. Leur Peugeot 607 est remplie de six bouteilles de gaz. Elles aspergent la voiture de gazole et jettent une cigarette. Mais le carburant ne s'enflamme pas : un carnage vient d'être évité. Quelques jours plus tard, Inès Madani est interpellée dans l'Essonne. Les cinq femmes encourent des peines allant jusqu'à la perpétuité.

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