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Attentat déjoué à Orléans : "Il me disait qu'un jour il ferait des trucs aux policiers", confie un proche d'un des suspects

Un projet d'attentat visant les forces de l'ordre a été déjoué dans la région d'Orléans, a annoncé mardi le ministre de l'Intérieur. Deux jeunes Français ont été interpellés et écroués.

Article rédigé par franceinfo
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Le commissariat central d'Orléans était, selon les informations de France 2, une des cibles envisagées par les deux suspects de l'attentat déjoué annoncé par Bernard Cazeneuve le 22 décembre 2015. (MAXPPP)

Ils sont suspectés d'avoir élaboré un projet d'attentat visant les forces de l'ordre près d'Orléans (Loiret). Deux Français ont été interpellés et écroués le 19 décembre. Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a communiqué sur le sujet mardi. L'un des deux a reconnu avoir projeté des attaques "à l'encontre de militaires, de gendarmes de policiers et de représentants de l'Etat".

Mohammed, proche de Karim, l'un des deux hommes interpellés, en dit un peu plus sur le parcours de son ami, jeudi 24 décembre. "A un moment il ne parlait à personne, il était toujours tout seul. Il me disait toujours qu'un jour il ferait des trucs aux policiers. J'ai vu le changement parce que du jour au lendemain sa barbe a poussé. Religion, religion, religion. Franchement ce qu'il voulait faire, ce n'est pas bien", confie-t-il à l'antenne de RTL.

"Ce n'était pas un lascar"

"Ce n'était pas un lascar, ce n'est pas un mec qui traînait avec n'importe qui. Un mec calme, qui même quand ça ne va pas a toujours le sourire. Après, ce qui l'a poussé à faire ces choses-là, c'est qu'il est tombé sur un mec qui l'a détourné. Qui est cette personne, je ne sais pas", explique Mohammed. Il affirme que Karim n'avait plus que Rodrigue, le deuxième suspect, comme ami.

Selon le ministre de l'Intérieur, les deux jeunes Français étaient en contact avec un Français jihadiste présent en Syrie, dont l'enquête devra établir s'il était le commanditaire des attaques. Plusieurs sources policières et judiciaires affirment que les deux Français impliqués sont âgés de 24 et 25 ans, que l'un est originaire du Maroc et l'autre du Togo.

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