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Attentat à la basilique Notre-Dame à Nice : Jean Castex exprime son "émotion", sa "compassion" et son "indignation"

Samedi matin à Nice, lors de l'hommage national aux victimes de l'attaque qui a fait trois morts, le Premier ministre a déclaré que le terrorisme s'en prenait "à ce qui fait notre identité, à notre liberté, à notre culture et enfin à nos vies".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Des soldats français portent les portraits des trois victimes de l'attentat de la basilique Notre-Dame à Nice, lors d'une cérémonie en leur hommage à Nice (Alpes-Maritimes), le 7 novembre 2020.  (VALERY HACHE / POOL / AFP)

Il est venu "apporter les condoléances de la nation toute entière" aux proches de Nadine Devillers, Vincent Loquès et Simone Barreto Silva. Lors de l'hommage national aux trois victimes de l'attentat à la basilique Notre-Dame à Nice (Alpes-Maritimes), samedi 7 novembre, le Premier ministre, Jean Castex, a exprimé samedi son "émotion", sa "compassion" et son "indignation", neuf jours après l'attaque meurtrière qui a frappé la ville. 

"C'est la France qui à chaque fois est visée et est la cible du terrorisme, mais Nice aura payé un lourd tribut", a déclaré le Premier ministre lors de cette cérémonie organisée sur les hauteurs de la ville, à la colline du Château, évoquant cet attentat et celui qui avait fait 86 morts sur la promenade des Anglais, le 14 juillet 2016.

"Le 29 octobre, un terroriste a volé trois vies au cœur même d'une église", s'est ému Jean Castex, en évoquant une "profanation".

Il n'a pas uniquement profané un lieu de culte, il a aussi profané cet esprit d'accueil et d'hospitalité dont la ville de Nice a fait un idéal. 

Jean Castex

lors de l'hommage national aux victimes de l'attentat de Nice

"Le terrorisme s'en prend à ce que nous sommes, à ce qui fait notre identité, à notre liberté, à notre culture et enfin à nos vies, a poursuivi le chef du gouvernement. L'ennemi, nous le connaissons, non seulement il est identifié, mais il a un nom, c'est l'islamisme radical, une idéologie politique qui défigure la religion musulmane en détournant ses textes, ses dogmes et ses commandements pour imposer sa domination par l'obscurantisme et la haine", a encore déclaré Jean Castex. 

"Nous devons entrer en résistance"

S'exprimant avant lui, le maire LR de Nice, Christian Estrosi, avait salué les trois victimes. "Aujourd'hui la France entière se tourne vers vous pour vous saluer une dernière fois", a-t-il déclaré face aux portraits de Nadine Devillers, Vincent Loquès et Simone Barreto Silva, apportés par leurs proches et la Garde républicaine au début de la cérémonie.

"Tous les trois ensemble, vous êtes toute la diversité, toute l'humanité du peuple de Nice", a poursuivi l'élu, dénonçant une "guerre contre tout ce que nous sommes".

"Nous devons entrer en résistance", a continué Christian Estrosi : "Nous avons maintenant besoin non pas seulement d'un hommage mais aussi de moyens forts, opérationnels, immédiats pour mettre un terme à cette menace, à ces actes barbares".

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