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14 étrangers "radicalisés" expulsés de France depuis fin septembre selon Gérald Darmanin

Invité vendredi de la matinale de RTL, le ministre de l'Intérieur a fait le bilan su rles expulsions d'étrangers "radicalisés".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 1 min
Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, lors d'une visite d'Emmanuel Macron à la préfecture de Seine-Saint-Denis, à Bobigny, le 20 octobre 2020.  (LUDOVIC MARIN / POOL / AFP)

Quatorze étrangers en situation irrégulière "radicalisés" ont été "expulsés" de France depuis la fin septembre, a déclaré le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin vendredi 30 octobre sur RTL, au lendemain de l'attentat de Nice.

"Depuis un mois, j'ai fait procéder à 14 expulsions", a déclaré le ministre, interrogé après l'attaque mortelle au couteau qui a fait trois morts dans la basilique Notre-Dame-de-l'Assomption de Nice jeudi matin.

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Ces 14 personnes expulsées depuis "fin septembre" étaient inscrites au fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT), a précisé l'entourage du ministre à l'AFP.

L'assaillant de Nice était inconnu des services de renseignements 

Quatre d'entre elles étaient de nationalité tunisienne, les autres étaient Russe, Algérien, Irakien, Géorgien, Bangladais ou encore Marocain, a expliqué son entourage. "Si on doit lutter contre les étrangers radicalisés, ce n'est pas le cas de ce terroriste", a ajouté Gérald Darmanin en évoquant l'auteur présumé de l'attaque, un Tunisien de 21 ans arrivé en France courant octobre par l'Italie. Il "n'était connu dans aucun des fichiers, Français ni Européens", a-t-il répété.

"Dans les 30 derniers terroristes qui ont assassiné, tué sur notre sol, 22 sont Français. Et leur profil est très divers", a encore dit le locataire de la place Beauvau.

Mi-octobre, le ministre de l'Intérieur avait affirmé que la France comptait sur son territoire 231 étrangers en situation irrégulière suivis pour radicalisation "qu'il nous faut expulser". Parmi eux, 180 étaient incarcérés. A cette date, 851 immigrés clandestins étaient inscrits au FSPRT.

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