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Attentat de Copenhague : Lars Vilks, cible des islamistes depuis des années

L'artiste suédois, qui participait à un débat sur la liberté d'expression lorsqu'est survenue une fusillade, vit sous protection policière depuis plusieurs années.

Article rédigé par franceinfo
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L'artiste suédois Lars Vilks, le 3 janvier 2012 à Nyhamnslage (Suède). (BJORN LINDGREN / TT NEWS AGENCY)

Lars Vilks était-il la cible des terroristes qui ont perpétré l'attentat de Copenhague, samedi 14 février ? Auteur de caricatures de Mahomet en 2007, l'artiste suédois était en tout cas l'invité vedette d'un débat qui devait avoir lieu sur l'art, le blasphème et la liberté d'expression, lorsque des dizaines de coups de feu ont été tirés, en direction du lieu où se tenait cette réunion.

"Il s'agissait clairement d'une attaque le visant, estime Helle Merete Brix, l'une des organisatrices de cette table-ronde, citée par le quotidien danois BerlingskeJ'étais dans la chambre froide et je tenais Lars Vilks par la main. Il était très calme. Il racontait des blagues. Ses gardes du corps ont fait un travail formidable."

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Bien connu des mouvements terroristes islamistes, Lars Vilks figure depuis 2013 sur une liste d'hommes "recherchés, morts ou vifs, pour crimes contre l'islam", publiée par une revue proche d'Al Qaida. Une liste sur laquelle figurait également le dessinateur français Charb, tué le 7 janvier dans l'attentat contre la rédaction de Charlie Hebdo, à Paris.

Sa tête mise à prix par une branche d'Al Qaida

Lars Vilks s'est attiré les foudres des mouvements islamistes dès août 2007, en publiant une caricature de Mahomet déguisé en chien, dans un quotidien régional suédois, le Nerikes Allehanda. Une branche d'Al Qaida avait alors promis 100 000 dollars à quiconque tuerait Lars Vilks.

L'artiste suédois avait été violemment agressé au visage lors d'une table-ronde en 2010, à Upsala, en Suède. Il vit depuis sous protection policière. Une protection qui avait été renforcée en janvier, après l'attentat de Charlie Hebdo.

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