Cet article date de plus de six ans.

INFO FRANCE INTER. Attentats dans l'Aude : la marche blanche prévue samedi à Carcassonne non autorisée, les organisateurs proposent une nouvelle date

Le préfet de l'Aude a décidé de ne pas autoriser cette marche blanche car elle n'a pas été "destinataire d'aucune déclaration de rassemblement", a appris France Inter vendredi. L'organisateur regrette que l'on empêche "cette possibilité de communier".

Article rédigé par franceinfo - avec France Inter
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Deux femmes après une cérémonie d'hommage aux victimes des attentats en l'église Saint-Etienne de Trèbes (Aude), le 25 mars 2018. (ERIC CABANIS / AFP)

Le rassemblement est remis à une date ultérieure. La manifestation qui était prévue à Carcassonne samedi en hommage aux victimes des attaques de l'Aude ne pourra pas avoir lieu, a appris France Inter vendredi 30 mars. Les organisateurs de cette marche ont indiqué qu'elle pourrait se tenir le dimanche 15 avril.

Le préfet de l'Aude a décidé de ne pas autoriser la marche blanche car "les services de la préfecture n'ont été destinataires d'aucune déclaration de rassemblement de type 'marche blanche' en lien avec les évènements récents" et a rappelé que toute déclaration de manifestation sur la voie publique "doit être déposée a minima trois jours avant l'évènement".

"30 000 personnes"

L'organisateur de la marche, Toon Mac Mullan, a dénoncé au micro de France Inter "un fort manque d'anticipation" de la part des autorités. Il a estimé à "plus de 30 000" le nombre de personnes qui auraient voulu témoigner de leur soutien aux familles en deuil après les attaques de vendredi 23 mars. Il regrette que l'on empêche "cette possibilité de communier" et déplore que "rien d'autre à ce jour n'est proposé". Selon lui, des milliers de personnes vont tout de même "converger vers Carcassonne et Trèbes" samedi.

Personne ne pourra l'empêcher, ni moi, ni les forces de police. 

Toon Mac Mullan, l'organisateur de la marche

à France Inter

Toon Mac Mullan a dit comprendre que "les forces de polices sont fatiguées et saturées" mais il trouve que "la moindre bienveillance des services de l'État serait de prendre les dispositions absolument nécessaires".

La préfecture de l'Aude a expliqué que "les forces de sécurité sont très mobilisées à l'occasion du week-end de Pâques et il n'est pas jugé opportun de susciter de nouveaux rassemblements de personnes sans avoir mis les autorités en mesure d'évaluer précisément les conditions de sécurisation".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.