Colonel Beltrame : l'hommage de la nation
L'hommage national rendu aux Invalides a duré près de deux heures ce mercredi 28 mars. Selon Emmanuel Macron, le gendarme Beltrame incarnait l'esprit français de résistance.
L'hommage de la nation : un moment solennel, lorsque le cercueil d'Arnaud Beltrame entre dans la cour des Invalides, porté par ses frères d'armes, au son grave des tambours devant une foule silencieuse. L'hommage à un gendarme qui a perdu sa vie pour en sauver d'autres, l'héroïsme français selon le chef de l'État : "Il était un engagé, et il avait juré de faire corps avec un idéal plus grand, et plus haut, et cet idéal, c'était le service de la France." 20 minutes d'un éloge funèbre chargé de symboles : le chef de l'État évoque Jean Moulin, le maquis, les martyrs de la résistance. "Sa mémoire vivra", explique-t-il, envoyant aussi un message à la jeunesse.
Décoré à titre posthume
Devant l'ensemble du gouvernement, les anciens présidents, des centaines de députés et sénateurs, le lieutenant-colonel est décoré à titre posthume. La sonnerie aux morts, puis la Marseillaise. Auparavant, le chef de l'État s'était entretenu avec la mère et la compagne d'Arnaud Beltrame. Deux heures plus tôt, image forte aussi devant le Panthéon : autour du cortège funèbre, des milliers d'élèves se recueillent pendant 15 minutes ; 2 000 collégiens et étudiants. Un grand silence, rompu par des applaudissements nourris.
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