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Attentats de Trèbes et Carcassonne : sept personnes seront jugées par la cour d'assises spéciale de Paris

Le 23 mars 2018, les attentats de Trèbes et Carcassonne avaient fait quatre morts, dont le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame qui avait pris la place d'une otage au Super U de Trèbes.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Des bouquets de fleurs déposés en hommage aux victimes de l'attentat de Trèbes et Carcassonne en mars 2018. (BOYER CLAUDE / MAXPPP)

Sept personnes seront prochainement jugées par la Cour d'assises spéciale de Paris, soupçonnées d'avoir aidé Radouane Lakdim à commettre les attentats de Trèbes et Carcassonne en mars 2018, a appris mercredi 31 août franceinfo de sources concordantes. L'attaque terroriste avait fait quatre morts dont le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame qui avait tenté de s'interposer.

Les suspects, six hommes et une femme, sont poursuivis pour avoir favorisé le passage à l'acte de l'assaillant, âgé de 25 ans à l'époque et se revendiquant de l'État islamique. Radouane Lakdim avait été tué lors d'un assaut du GIGN dans un Super U de Trèbes.

Il s'agit de la petite amie de Radouane Lakdim qui avait 18 ans à l'époque de l'attentat, d'un proche ami de l'assaillant, ainsi qu'un jeune homme mineur au moment des faits. Ce dernier est accusé de lui avoir fourni un soutien intellectuel. Il est aussi soupçonné d'avoir projeté de se rendre en zone irako-syrienne en 2017 avec la petite amie de Radouane Lakdim.

Tous assurent avoir ignoré le projet criminel de Radouane Lakdim

Le beau-frère de l'assaillant devra aussi répondre de ses actes devant les assises spéciales. L'homme de 27 ans avait nettoyé le domicile familial, emmenant avec lui un sac volumineux, juste avant une perquisition des policiers. Aux côtés des cinq accusés poursuivis pour association de malfaiteurs terroriste, deux autres suspects seront jugés pour des délits dits connexes, notamment la détention d'armes.

Tous assurent qu'ils ignoraient le projet criminel de Radouane Lakdim fasciné par les armes et détestant les forces de l'ordre. Les juges d'instruction ordonnent un non-lieu pour un quadragénaire, présenté comme un père de substitution de Radouane Lakdim et qui était un informateur des renseignements.

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