Paris : ouverture d'un guichet local et unique de suivi des victimes d'attentats
Un comité local de suivi des victimes d'actes de terrorisme (CLSV) a été installé vendredi à Paris. Destinée à être créé dans chaque département, cette structure coordonne tous les acteurs appelés à aider les personnes touchées par un attentat.
Il est destiné à faciliter le quotidien des victimes d'actes de terrorisme. Un comité local de suivi (CLSV) a été installé vendredi 16 décembre dans le 15e arrondissement de Paris. Implanté dans les locaux de la préfecture de la région Ile-de-France, il s'agit de la quatrième structure de ce genre dans l'Hexagone.
Suivi médical ou judiciaire
"Il s'agit d'un lieu d'accueil unique, animé par une association conventionnée", explique à franceinfo Juliette Méadel, la secrétaire d'État chargée de l'aide aux victimes, saluant "un moment important". La structure parisienne permettra de mieux coordonner l'ensemble des services de l'État et des acteurs locaux en matière de suivi, du ministère de la Justice à la caisse primaire d'assurance maladie (CPAM).
Le comité local est en mesure d'assurer "un accompagnement psychologique, une aide pour les certificats médicaux ou le retour à l'emploi", précise Juliette Méadel. Il peut également renseigner les victimes d'attentats sur les procédures judiciaires. "Si certains rencontrent des problèmes de prise en charge ou de reconnaissance de leurs droits, nous examinons leur cas en comité local", explique la secrétaire d'État.
Nous disons aux victimes d'actes terroristes : 'Non, vous ne serez plus jamais seuls, car l'État est à vos côtés'
À terme, chaque département français devrait disposer d'un CLSV, dont le principe a été créé par décret début août, après l'attentat de Nice. "Car les problématiques ne sont pas les mêmes selon les territoires", souligne Juliette Méadel. À Paris, la prochaine réunion de travail du comité local se tiendra en mars 2017. La capitale compte 1 604 victimes directes ou indirectes d'attentats.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.