Régionales 2015 : la campagne suspendue suite aux attentats de Paris
Au lendemain des attentats du 13 novembre à Paris, France 2 vous propose un tour d'horizon des réactions politiques.
Au lendemain des attentats qui ont fait 129 morts à Paris vendredi 13 novembre, les partis politiques ont suspendu la campagne électorale pour les élections régionales. Mais derrière cette décision unanime apparaissent les premières dissensions notamment entre les membres de l'opposition.
Une concorde nationale bien fragile
Nicolas Sarkozy est le seul des principaux leaders de droite à ne pas prononcer les mots "union nationale" et met le gouvernement sous pression. Pour François Fillon, l'heure est à l'union sans hésitation. Un moment d'entente nationale pour François Bayrou aussi. Marine Le Pen estime que la France a été rendue vulnérable et qu'elle doit fermer ses frontières définitivement. À gauche le patron du parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, ne mégote pas et veut voir dans les propos de Nicolas Sarkozy des mots de soutien. Jean-Luc Mélenchon lui, veut mettre en garde contre les amalgames. Quant à la communauté musulmane, elle est plongée dans l'incompréhension et condamne sans ambiguïté. Cet instant politique de concorde nationale semble bien fragile.
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