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Procès des attentats du 13-Novembre : un "signe de maturité d’un État de droit" selon Gabriel Attal

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Procès des attentats du 13-Novembre : un "signe de maturité d’un État de droit" selon Gabriel Attal
Procès des attentats du 13-Novembre : un "signe de maturité d’un État de droit" selon Gabriel Attal Procès des attentats du 13-Novembre : un "signe de maturité d’un État de droit" selon Gabriel Attal (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2 - C. Roux
France Télévisions

Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, était l’invité des "4 Vérités" de France 2, mercredi 8 septembre, pour évoquer le procès des attentats du 13-Novembre, qui s’ouvre à la mi-journée au palais de justice de Paris.

Le procès des attentats du 13 novembre 2015 s’ouvre mercredi 8 septembre. En parallèle, les préfets ont été mis en alerte par le ministère de l’Intérieur. Alors, que craint le gouvernement ? "C’est un procès hors norme pour une blessure profonde. Il peut potentiellement y avoir un risque, c’est pourquoi Gérald Darmanin a souhaité rehausser encore le niveau de vigilance de l’ensemble de nos services, de nos préfets, partout sur le territoire, et notamment autour des lieux de cultes et du lieu où se tiendra le procès", a précisé Gabriel Attal, invité des "4 Vérités" de France, mercredi matin.

Le risque de l’instrumentalisation

Le porte-parole du gouvernement met d’ailleurs en garde contre l’éventuelle "instrumentalisation politique des attentats terroristes". "Nous avons besoin d’unité autour de ces questions de terrorisme, d’action, d’humilité. Ce qui me frappe, à l’occasion de ce procès, c’est que notre pays est resté rassemblé après les attentats, alors qu’on aurait pu imaginer face à ce choc qu’il se divise, se fracture", a-t-il poursuivi. Gabriel Attal a également souligné que nos modes de vie, "ce à quoi s’en prenaient les terroristes", n’ont pas non plus changé.

Selon lui, le procès des attentats du 13 novembre 2015 est "important pour le pays". "Juger les terroristes, c’est un signe de maturité d’un État de droit", a-t-il estimé, ajoutant que la France attend désormais que "les choses soient dites", que les victimes et les rescapés attendent, elles, "de pouvoir s’exprimer et de témoigner pour se reconstruire".

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