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Procès des attentats du 13-Novembre : Salah Abdeslam sort de son silence pour la première journée d'audience

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Procès des attentats du 13-Novembre : Salah Abdeslam sort de son silence pour la première journée d'audience
Procès des attentats du 13-Novembre : Salah Abdeslam sort de son silence pour la première journée d'audience Procès des attentats du 13-Novembre : Salah Abdeslam sort de son silence pour la première journée d'audience (FRANCE 3)
Article rédigé par France 3 - J.Debraux, N.Perez, E.Pelletier, L.Feuerstein, E. De Pourquery, S.Lerch, G.Michel, L.Krikorian, O.Pergament
France Télévisions

Salah Abdeslam est sorti de son silence lors de la première journée du procès des attentats du 13-Novembre, mercredi 8 septembre. Il a revendiqué son appartenance religieuse et critiqué le système judiciaire, devant une salle d'audience tétanisée.

Salah Abdeslam et ses treize autres coaccusés sont arrivés mercredi 8 septembre devant le Palais de Justice de Paris à bord d'un fourgon ultra sécurisé. Le terroriste présumé de 31 ans, désormais les cheveux mi-long, a dû décliner son identité devant la Cour d'assises spéciale. Dès les premiers instants du procès, le ton est donné. "Tout d'abord, je tiens à témoigner qu'il n'y a pas de divinité à part Allah et que Mohamed est son messager", a-t-il déclaré. Les victimes des attentats et proches dans la salle sont stupéfaits. "On sait qu'il ne dira rien, et quand il parle, ça nous plonge dans la folie et la terreur de ces mecs (...) il a l'air fou, le regard noir, j'espère qu'il ne sortira jamais", lance Charles Innocenti, le frère d'une victime du Bataclan. 

Une ambiance électrique dans la salle

La tension était palpable tout au long de cette première journée d'audience. L'accusé a pris à partie le président de la Cour.  "Vers 17h30, à la reprise de l'audience, Salah Abdeslam se lève et pointe du doigt le président, 'ça fait six ans qu'on me traite comme un chien, moi c'est pas grave parce qu'après ma mort je vais ressusciter, mais vous vous aurez des comptes à rendre', dit-il, la salle est tétanisée", raconte la journaliste Nathalie Perez, qui était sur place pour le 19/20 de France 3. 

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