Procès des attentats du 13-Novembre : les remords des accusés sont-ils sincères ?
Lundi 27 juin, lors de leur dernière audience dans le cadre du procès des attentats du 13-Novembre, certains accusés ont partagé leurs regrets. Salah Abdeslam continue de dire qu'il n'est pas un tueur.
Lundi 27 juin, les accusés des attentats du 13-Novembre ont prononcé leurs derniers mots lors de l'ultime audience du procès. Salah Abdeslam, le seul membre des commandos encore en vie, est le dernier à se lever. Il a répété, une nouvelle fois, qu'il n'était pas un assassin. "Je ne suis pas un tueur. Et si vous me condamnez pour assassinat, vous commettez une injustice", a-t-il affirmé. Mohammed Amri, qui l'avait ramené à Bruxelles (Belgique), au lendemain des attaques, déclare qu'il regrette de l'avoir exfiltré. "J'aurais dû le dégager de la voiture", dit-il.
Des peines allant de cinq ans prison à la réclusion criminelle à perpétuité
Mohamed Abrini, accusé d'avoir préparé les attentats, a entendu les témoignages des victimes. "J'éprouve beaucoup de remords parce que, quelque part, j'aurais pu arrêter tout ça", regrette-t-il. Ces remords sont-ils sincères ? Bruno, un rescapé, veut le croire. "Ce genre d'exercice, il y a un peu de sincérité et il y a beaucoup de préparation", souligne Me Jean Reinhart, avocat de l'association "13onze15 fraternité et vérité". L'accusation a demandé des peines allant de cinq ans de prison à la réclusion criminelle à perpétuité incompressible.
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