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Attentats du 13-Novembre : le récit des policiers de la BRI qui ont mené l'assaut au Bataclan

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Attentats du 13-Novembre : le récit des policiers de la BRI qui ont mené l'assaut au Bataclan
Attentats du 13-Novembre : le récit des policiers de la BRI qui ont mené l'assaut au Bataclan Attentats du 13-Novembre : le récit des policiers de la BRI qui ont mené l'assaut au Bataclan (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2 - N.Perez, V.Vermot-Gaud, H.Cardon, E.Martin, A.Fajon, D.Chevalier, J.Chouquet
France Télévisions

Le procès des attentats du 13-Novembre, en 2015, s'ouvrira le 8 septembre. Le 20 Heures de France 2 revient sur l'attaque du Bataclan, qui a fait 90 morts, à travers les témoignages des policiers de la brigade de recherche et d'intervention (BRI) qui a mené l'assaut, mettant fin au massacre. 

Le soir du 13 novembre 2015, lorsque les policiers arrivent sur les lieux de l'attentat, au Bataclan, un commissaire en civil a abattu l'un des terroristes et les deux autres sont toujours à l'intérieur. "Quand on pénètre dans la salle, on ne voit pas grand-chose car tous les spots de la scène sont allumés, et là on découvre plusieurs centaines de personnes, tout le monde est couché par terre, plus personne ne bouge, parce que dès qu'ils bougeaient, les gens se faisaient tirer dessus par les terroristes", raconte un membre de la brigade de recherche et d'intervention. Il y a des morts, des blessés graves, et "ceux qui jouaient les morts".

Le souvenir d'un otage qui hurle

Au bout d'un couloir, une porte derrière laquelle les policiers entendent des cris. "On comprendra que c'est un otage qui hurle de ne pas ouvrir la porte, ils sont une vingtaine derrière, menacés par deux terroristes armés de kalachnikovs avec des gilets explosifs, et que si on ouvre, ils vont tous mourir", se souvient le commissaire Christophe Molmy, ancien patron de la BRI présent lors de l'assaut. Dans la salle, le médecin de la BRI commence à prendre en charge les blessés. Il raconte avoir dit aux policiers de se servir des barrières à l'extérieur de la salle comme de brancards pour déplacer les victimes.

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