Les 4 Vérités - Dupont-Aignan : Lever l'état d'urgence est "une pure folie"
Député et président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan est l'invité des 4 Vérités de France 2 ce lundi 2 octobre.
L'attaque au couteau à Marseille "est un nouvel acte de guerre et l'État est faible", commente dans Les 4 Vérités ce lundi matin Nicolas Dupont-Aignan, qui rappelle qu'il y a "des mesures qui devraient être prises : le contrôle de nos frontières, l'expulsion des clandestins délinquants ou empêcher le retour des jihadistes de Syrie. Certains sont en liberté. Je ne l'accepterai jamais et j'ai saisi le ministère de l'Intérieur".
"On n'empêchera jamais tout acte. Mais ce sont des personnes qui ont eu prises avec la justice et la police, que la surveillance n'a pas été efficace", insiste le président de Debout la France, qui s'insurge : "Le gouvernement veut lever l'état d'urgence. C'est une pure folie".
"Il y a une sorte de résignation parce qu'on habitue les Français à leur dire qu'on ne peut pas faire autrement. Et ce n'est pas vrai. En fait, je l'avais dit, Emmanuel Macron ne changera rien", explique le député de l'Essonne.
Madrid "maladroit"
À propos du référendum en Catalogne, la réaction de l'État espagnol a été "très maladroite parce qu'elle alimente un cercle infernal. Le gouvernement a mis de l'huile sur le feu", estime Nicolas Dupont-Aignan, qui analyse : "À force de détruire les nations en Europe, de ne pas protéger les pays, on alimente des phénomènes régionalistes et c'est périlleux pour l'avenir".
Le député a écrit au chef de l'État après les ventes d'Alstom et STX. Il précise : "Je constate que la plupart des opérations de rachat de grandes sociétés françaises sont organisées par la banque Rotschild (ex-employeur d'Emmanuel Macron, NDLR). Je dis au président de clarifier les choses s'il ne veut pas être accusé, je demande une commission d'enquête parlementaire. Je n'accepte pas de voir nos entreprises pillées avec des licenciements derrière".
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